Thba pdg 2015 Ardèche, Commune d’Issanlas
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- Bu sahifa navigatsiya:
- Patrimoine culturel et historique
- Activités économiques
- Plusieurs itinéraires de randonnée passent à proximité du site
- Fréquentation actuelle et capacité à accueillir du public
observateur nombre de rosettes 1998 Monceix V. (Cren) NC
Antonetti P. (Cbnmc) 10
Hugonnot V. (Cbnmc) 10
Hugonnot V. (Cbnmc) 9
Antonetti P. (Cbnmc) 9
Jullian L. et Pierron V. (Cren) 9
Georget M. (Cren) 15
2009 Georget M. (Cren) 21
Georget M. (Cren) 23
Georget M. (Cren) 27
Nicolas S. (Cbnmc) 51
Georget M. (CEN RA) 33
Georget M. (CEN RA) 46
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• Synthèse des connaissances
0 : Prospection nulle ou quasi inexistante 1 : Prospection insuffisante 2 : Prospection assez bonne 3 : Bonne prospection
Nombre d’espèces ou habitats observés Niveau des connaissances Pression d'échantillonnage Habitats 33
2-3 Rapporté à la surface du site et du temps imparti pour la cartographie effectuée en 2012 par le CEN RA, la pression reste moyenne et le nombre d'habitats très certainement sous-estimé d'autant que les efforts de caractérisation se sont portés essentiellement sur les habitats humides. Végétaux supérieurs 130 1-2
Des relevés phytosociologiques ont été effectués par le CBNMC mais seulement sur les habitats humides. De plus au regard de la zone d'étude, les relevés restent insuffisants. Végétaux inférieurs 5
83 2 Etude menée par Jacques BARDAT et Vincent HUGONNOT en 2000 Mammifères 7 0-1 Pas de prospections ou inventaires ciblés. Observations fortuites. Oiseaux
88 2 Relativement bonne connaissance, sachant que la surface de la zone d'étude mériterait toutefois des points d'écoute supplémenetaires et des prospections ciblés sur les rapaces nocturnes. Reptiles 3 1 Eléments dans diagnostic faune FRAPNA, 2004. Pas d'inventaires ciblés. Observations fortuites. Amphibiens 3 3 Inventaires effectués en 2004 par la FRAPNA et recherche ciblée par le CEN RA en 2012. Poissons 2 1 Observations fortuites par le CEN RA Crustacés 0 0
Mollusques 0 0 Pas de recherche. Libellules 19 2-3
Inventaire en 2004 et 2012 par la FRAPNA, toutefois compte tenu de la surface de la zone d'étude, l'échantillonnage est insuffisamment représentatif. Papillons 74 2-3
Inventaire en 2004 et 2012 par la FRAPNA, toutefois compte tenu de la surface de la zone d'étude, l'échantillonnage est insuffisamment représentatif. Orthoptères 0 0
Coléoptères 0 0 Pas de recherche. Autres
insectes 0 0 Pas de recherche. Autres
0 0 Pas de recherche. 49
• Place du site dans un ensemble de sites naturels
Le CEN RA gère deux tourbières proches de celles des Geneste, des Vestides et des Narces, localisées sur la commune de Lanarce et d'Issanlas et appartenant également au sous bassin versant de la Lagougnole : - la tourbière de Sagne-Redonde ou tourbière dit de Beauregard, particulièrement riche en espèces, - la tourbière de Planchette.
Notons également que la commune d'Issanlas propriétaire de l'ancienne carrière dite du Sablas située en tête de bassin de la Langougnole fait l'objet d'une convention tri-partite entre la Commune, l'ONf et le Service départemental Incendie et Secours (SDIS) depuis septembre 2014 afin de protéger des mares temporaires revêtant un intérêt pour les amphibiens. Ainsi, l'accès aux mares est interdit pendant la période de reproduction et aucun travaux ne peut être entrepris sans accord préalable. Ces mares abritent notamment le crapaud accoucheur, le Crapaud calamite, le triton palmé.
A noter que le CEN RA gère ou travaille également sur d’autres tourbières en Ardèche : - la tourbière de la Tuillière (commune du Plagnal), - la tourbière de la Couleyre (commune de Sagnes-et-Goudoulet) - les tourbières de la Verrerie, du Font de l’Aigle et de Prat sauvage (communes de Burzet et Usclades et Rieutord), - les tourbières du plateau de Montselgues (communes de Montselgues).
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Les tourbières de la Geneste, des Narces et des Vestides couvrent une vaste surface en faisant l'une des plus grandes tourbières du plateau ardéchois. L’origine d’ISSANLAS remonterait au Xème siècle. C’est en 950 que l’on trouverait trace du village sur une carte, sous le nom d’ICILIACIUM.
Issanlas viendrait de issars (en patois brule mottes. Les paysans brulaient des mottes séchées durant l’été).
Il est probable qu'il s'agissait de mottes de tourbes et que sa formation ait pu être favorisée par l'homme à une époque où les boisements étaient beaucoup plus rares et la population plus importante. F.Grégoire (spécialiste des tourbières du plateau ardéchois) étaie cette hypothèse par les nombreux vestiges et ruines de digues à l'exutoire des principales zones humides qui auraient eu pour rôle le contrôle du niveau d'eau pour favoriser la fabrication de tourbe. Encore récemment, la tourbe a été exploitée en divers endroits de la montagne ardéchoise et la commune d'Issanlas en faisait partie. La photo ci-contre, datant de 1964, illustre la mise en sac de la tourbe extraite au niveau des Narces, sous un hangar prévu à cet effet qui était situé le long de la D117.
Elle a pu prendre diverses formes sur le secteur des tourbières de la Geneste, des Vestides et des Narces qui en présente un large panel et constitue de ce fait un patrimoine historique remarquable. L'un des éléments encore nettement visible est le canal d'amenée du moulin de Bargès qui traverse la plaine de la Geneste sous le village. Il n'alimente plus le Moulin toujours existant mais rejoint la Langougnole en amont. Ce même canal, alimenté principalement par la Langougnole, collectait également par le biais d'un réseau de drains encore visible et plus ou moins actif, une partie des eaux. Ces drains ou rigoles avaient et ont encore aujourd'hui pour principale vocation de permettre l'utilisation des parcelles pour la fauche et le pâturage par un ressuyage des sols plus rapide. La dimension de ces rigoles font environ 30cm de profondeur, sur 30 cm de largeur, ne modifiant pas en profondeur le fonctionnement hydrologique bien que cela puisse toutefois avoir un impact ponctuel selon la configuration du secteur. Le paysage a également été modelé par un réseau de béalières qui est davantage visible sur la partie sud de la zone d'étude. Ces fossés qui suivent les courbes de niveaux étaient ponctués d'ouverture à
portes verticales mues par des manivelles et pignon-crémaillère, permettant d'alimenter ou non en eau, selon les périodes, des parcelles pour augmenter le rendement de la fauche en général. Ces béalières pouvaient soit avoir une prise directe sur un ruisseau ou encore être alimentée par une source. Dans ce dernier cas, la source peut se présenter sous la forme d'une mare avec des murs maçonnés en pierres. La plupart des béalières sur le secteur sont aujourd'hui à l'abandon, toutefois certaines sont toujours alimentées en eau. Enfin, sur notre secteur d'étude, il est encore visible un tunnel s'enfonçant quasiment à l'horizontal dans le relief, probablement en pente douce, afin de capter à une époque les eaux d'une nappe perchée probablement, pour alimenter une mare et un réseau de béalières. Ce tunnel n'est pas unique sur la montagne ardéchoise et certains alimentent directement en eau potable des habitations. Toutefois, la période de leur réalisation et leurs diverses utilisations restent un peu mystérieuse d'autant plus que l'eau ne semble pas être une ressource menacée mais plutôt abondante. Aussi, ces tunnels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de long sont une véritable curiosité et un témoignage des pratiques locales remarquables.
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L'agriculture est l'une des principales activités économiques du territoire de la montagne ardéchoise. Celle-ci se caractérise par des systèmes d'exploitation de taille petite à moyenne, centrés autour de l'élevage: bovin laitier et/ou viandes principalement, mais également caprins, équins ou ovins plus ponctuellement. L’alimentation pour les troupeaux est basée sur la production d’herbe pâturée ou récoltée en fourrage sec (ou humide mais plus rarement) d'où l'importance des prairies naturelles de fauche et de pâture dans ces systèmes. Globalement, nous sommes en présence de systèmes d’exploitation extensifs qui sont à l'origine de la grande diversité des habitats et les zones humides font partie intégrante de ces systèmes d'élevage. L'activité agro-pastorale du secteur est indissociable de l'entretien et de la préservation des milieux naturels remarquables.
Les données du Recensement général agricole de 2010-2011 nous informent des tendances suivantes pour la commune d'Issanlas entre 1988 et 2010: - Diminution du nombre de siège d'exploitations par deux pour arriver à 11. - Division par plus de 3 du nombre d' UTA (Unité de Travail Agricole), on passe de 36 à 11. - La SAU (Surface Agricole Utile) est passée de 708 à 471 ha. - Le Cheptel exprimé en UGB (Unité Gros Bétail toutes espèces confondues) est passé de 445 à 329. - Augmentation des terres labourables de 27 ha à 196 ha. -Diminution des Surfaces toujours en herbe en passant de 680 à 272 ha. - Orientation général: Bovins mixte
A la lecture des tendances ci-dessus, il en ressort les points suivants: - La commune est marquée par une déprise agricole qui se caractérise par la baisse de la SAU et du nombre d'UTA. - Les exploitations sont moins nombreuses mais se sont agrandies. - Une influence non négligeable de la réforme de la PAC de 1992 qui s'est soldée par l'augmentation des terres labourables, au détriment probable des prairies permanentes. Notre secteur d'étude ne semble toutefois pas concerné par cette tendance.
Les informations du RGP2013, (Registre Parcellaire Agricole) nous renseigne sur la nature des parcelles déclarées à la PAC et ainsi que le nombre d'exploitants sur la zone d'étude. Ainsi, au moins 16 exploitants peuvent être identifiées sur la zone ce qui est important au regard du nombre d'exploitations sur la commune. Ceci nous apprend qu'un certain nombre d'exploitants sur la zone d'étude n'ont pas leur siège sur la commune. Certains secteurs de notre zone d'étude ont effectivement un usage d'estive. Pour ce qui est de la nature des parcelles déclarées, il s'agit essentiellement de prairies permanentes et de pâturage.
Sur la commune d'Issanlas et plus précisément sur notre secteur d'étude sont présents de manière non exhaustive: - un élevage bovin laitier, ainsi que des bovins venant en estive - un élevage caprin - des élevages équins - un élevage ovin Globalement, des parcelles sont pâturées à la fin de printemps et durant l'été voire jusqu'au début de l'automne si les conditions le permettent. Des parcelles ont pour vocation principale la fauche mais elles sont aussi pâturées par la suite à la fin de l'été. Le cheptel est stabulé durant la période hivernale qui peut être longue (6 mois). Les difficultés principales pour les éleveurs sont de réussir à constituer une réserve de fourrage suffisante pour l'hiver et d'avoir des parcelles pour le pâturage de printemps, période de transition la plus délicate, fortement dépendante des conditions climatiques: pousse de l'herbe, portance des sols... Une autre des difficultés liées à la stabulation des bêtes sur une longue durée hivernale est la gestion et le stockage des effluents.
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La zone d'étude se caractérise par environ la moitié de sa surface en boisement. Boisements spontanés de pins sylvestre essentiellement et plantations de résineux, notamment d'épicéas. Il s’agit pour la majorité d’entre elles de parcelles privées, seule une faible surface au nord de la zone d'étude sur le secteur des Escoussous relève du régime forestier. La majorité de plantations de résineux a été réalisée à partir des années 50 dans le cadre des programmes de boisement de l'après-guerre.
Bien que nous ne disposions pas de données sur le sujet, la cueillette des champignons est une activité importante sur ce territoire et peut être une source de revenus complémentaires pour certains foyers. De plus, cette période, de ce fait, se caractérise par une augmentation de la fréquentation de la commune par des résidents secondaires ou encore des cueilleurs venant de différents horizons.
La Langougnole est une rivière classée en première catégorie et est sur le territoire de l’AAPPMA de Coucouron : "La truite du plateau". La pêche de la truite, Salmo trutta de souche atlantique, peut s'y exercer sur une période déterminée. En 2014, celle-ci était du 8 mars au 21 septembre avec une taille minimum de capture de 21 cm. La Langougnole est pêchée sur un parcours qui s'étend globalement de la route des Gadimelles au moulin de Bargès avec une fréquentation qui semble plus importante sur la partie aval. Ce cours d'eau, fait l'objet d'une gestion patrimoniale d'après le PDPG (Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles- 2001) compte tenu de son classement en 1ère catégorie et la présence de la truite fario de souche atlantique sauvage. Cette gestion consiste essentiellement à ne rien déverser dans les cours d’eau permettant le maintien et la conservation de la faune piscicole locale et notamment la truite de souche.
L'ACCA d'Issanlas dont le Président est M.Michel Mercier regroupe environ 60 à 70 adhérents. Sur le la zone d’étude concernée se pratique la chasse à la Bécassine ou au petit gibier de manière majoritaire. Par ailleurs, sur la commune se trouve le domaine de la Breyasse, parc
de chasse dont l'activité principale est l'entraînement des chiens au sanglier. Le tourisme
La commune offre de nombreux hébergements sous forme de gites ruraux: Gite le Retournas, Gite du Gerlier, Gites des tranchouses, Gite de M.MOULIN André, Gite du hameau de Sablières, Gite les Travers, Gite d'étape le Cab'riou. Le parc du chien nordique se situe à proximité de la zone d'étude. Gérald Erik Lavallée, accompagnateur moyenne montagne offre tout un panel d'activités visant à faire découvrir la richesse du patrimoine local et diverses activités sportives. Les activités proposées concernant la zone sont: la randonnée avec découverte de la faune et de la flore, la cani-randonnée, la trottinette avec un attelage de chiens, traineau, raquette...à cela s'ajoute la visite du parc.
Notons que le Gite Cab'riou effectue de la vente directe de fromage de chèvres et confitures de myrtille sauvage et propose également des randonnées pour la découverte de l'environnement local.
Le GR de pays de la montagne ardéchoise passe à proximité du site. Ce dernier est également inclus dans un circuit de randonnée baptisé « à la découverte d’un pays de tourbières et de rivières » et entretenu par le syndicat mixte de la montagne ardéchoise. Un dépliant de présentation de ce circuit a été édité. Il mentionne la tourbière de Sagne Redonde et son sentier de découverte ex situ ainsi que la tourbière de la Geneste remarquable par sa taille et sa richesse. ce circuit passe en périphérie de l'ensemble de la zone d'étude et du haut bassin versant de la Langougnole.
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Autres associations: L'association,"l'art de vivre L'ardéchois nature et culture". Cette association dont le Président est M. Bruno MEJEAN organise des manifestations liées au savoir-faire local et au terroir.
La commune d'Issanlas offre un potentiel intéressant en termes de valorisation touristique du fait de plusieurs atouts: - une offre d'hébergement intéressante au sein d'un village typique de la montagne ardéchoise où perdure une agriculture de qualité. - la proximité de la Nationale 102 et du chef lieu de canton: Coucouron, commune d'environ 800 habitants qui offre tous les services de proximité: commerces, poste, banque, marché hebdomadaire, centre aéré, école, Office de tourisme... - Une mise en valeur par des circuits de randonnée - La proximité du parc du Chien nordique offrant de multiples activités sportives et de découverte de l’environnement, hiver comme été. - Un patrimoine architectural remarquable: la chapelle Saint Clair sur la route de Coucouron et sa fontaine aux dons parait-il miraculeux, le four à pain du village datant du Moyen-âge, l'église d'Issanlas datant du XIX ème siècle avec son clocher peigne à arcature caractéristique des églises de la montagne. -Un patrimoine naturel remarquable avec un complexe de tourbières le plus vaste de la montagne ardéchoise et une rivière de qualité, la Langougnole permettant une activité de pêche à la truite. - La proximité du panorama de la tourbière de Sagne-Redonde expliquant la formation des tourbières. -Un paysage remarquable avec une vue dégagée sur toute la plaine (tourbière de la Geneste) jusqu'aux sucs.
Nous ne disposons pas de chiffres quant à la fréquentation sur la commune. Toutefois, cette fréquentation se concentre essentiellement sur la période estivale avec un tourisme de randonnée qui reste fortement dépendant des conditions météorologiques, ainsi qu'une augmentation de la population du fait de l'occupation des résidences secondaires.
Notons que la commune a tenté de mettre en place une maison des producteurs avec vente de produits en 2012 qui depuis a cessé.
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Un projet éolien sur le Patus d'Issanlas en tête de bassin de la Langougnole
Les communautés de communes entre "Loire et Allier" et "Cévennes et Montagne ardéchoise" ont souhaité porter un projet de développement éolien sur le territoire et ont donc pour ce faire, proposé une Zone de développement éolien éclatée en 3 secteurs, qui a été créée par arrêté préfectoral en 2007. Les secteurs concernés étaient: Lavillatte-Lespéron, Saint Etienne de Lugdarès et le Plagnal, puis Lanarce et Issanlas. En 2009, une demande de permis de construire pour un parc éolien sur les communes de Lanarce et Issanlas a été déposée par EDF EN France auprès des services de l'Etat (DREAL).
En 2011, un permis a été accordé à EDF EN France sur le projet concernant les communes d'Issanlas et Lanarce, sur le site du Patus d'Issanlas se situant sur la crête du haut bassin de la Langougnole pour la réalisation de 8 éoliennes de 2 MW d'une hauteur maximale en bout de pâle de 126m.
Ce projet étant soumis à controverse, il fait l'objet depuis de recours en Cour Administrative d’Appel de Lyon. Voir carte de localisation page suivante.
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Un projet d'assainissement collectif pour le village d'Issanlas Le bourg d’Issanlas dispose à l’heure actuelle d'un collecteur unitaire qui se rejette sans traitement préalable directement dans le milieu naturel sous le village, soit les zones humides de la plaine de la Geneste. Cette situation n’étant pas conforme aux exigences réglementaires le S.I.V.O.M. du Canton de Coucouron , qui a la compétence assainissement sur la commune d’Issanlas, a lancé diverses études visant à avancer concrètement sur le dossier de construction d’une unité de traitement et d’un réseau d’eaux usées séparatif. Un avant-projet a été réalisé en 2013 par le bureau d'étude GEO-SIAPP.
L'unité de traitement proposée a été dimensionnée pour traiter 180 EH (Equivalent habitant) correspondant à une évaluation des besoins en période de forte charge, soit lors de la période estivale avec l'occupation de l'ensemble des résidences secondaires. Il s'agirait d'une unité de traitement de type filtres plantés de roseaux qui accepte les eaux brutes sans traitement préalable, un simple dégrillage est nécessaire. Ce système d’épuration se composerait de deux étages en série, chacun étant composé de plusieurs filtres en parallèle (à écoulement vertical) fonctionnant en alternance : - Le premier étage consiste en un massif filtrant composé de graviers reposant sur une couche drainante mise à l’air par des cheminées d’aération. Ce premier étage assure ainsi une forte rétention des MES et une première phase d’épuration aérobie. - Le second étage est composé de sables plus fins assurant une deuxième phase d’épuration aérobie permettant d’atteindre le niveau de rejet D4 et la nitrification de l’azote. Compte tenu de la charge à traiter, la surface de filtres nécessaires serait d'environ 180m².
La commune a fait l'acquisition d'une parcelle pour la réalisation de traitement qui se situerait également en bas du village, parcelle C90.
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