Tili o’rganilayotgan

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais 
Jean-Marc Nattier
, Portrait de Beaumarchais (1755), 
Londres
, collection particulière
1
. 
Données clés 
Nom de naissance 
Pierre-Augustin Caron 
Alias 
Beaumarchais 
Naissance 
24 janvier
 
1732
 
Paris
, 
 
Royaume de France
 
Décès 
18
 
mai
 
1799
 (à 67 ans) 
Paris
, 
 
République française
 
Activité principale 
philosophe
, 
écrivain
 , 
dramaturge
 et 
espion
 
Auteur 
Langue d’écriture 
français
 
Mouvement
 
les Lumières
 

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Genres
 
roman, théâtre, poésie 
Œuvres principales 
Le Barbier de Séville
 (1775) 
Le Mariage de Figaro
 (1784) 
La Mère coupable
 (1792) 
 
Mots clés :
Pierre-Augustin Caron, Mariage de Figaro , Le Barbier de Séville;
Beaumarchais (1732-1799) 
Beaumarchais, Pierre-Augustin Caron, fils d`un horloger, est né à Paris en 
1732. il n`a pas poussé probablement très loin ses études au collège, car, à treize 
ans il fabrique déjà des montres dans l`atelier de son père. En 1753 il perfectionne 
le mécanisme des montres en inventant un nouvel échappement. Son invention lui 
ouvre le chemin de la fortune. Il est invité à la cour pour expliquer au roi. Admis 
dans l`intimité de souers de Louis XVI, vieilles filles entichées de musique, il leur 
enseigne à jouer de la harpe. Dès ce moment commence son ascention sociale. 
Grâce à la protection « Mesdames » filles, il devient contrôleur de la Maison de 
Roi à Versailles, s`anoblit, en prenant le nom de Monsieur de beaumarchais(1761), 
ensuite se fait associé d`un célèbre financier Pâris-Duverney. 
Dès 1770 commence les démêlés judiciaires de Beaumarchais qui ont connu 
un grand retentissement. Duverney à sa mort (1770) lui a légué une part de sa 
succession, mais le comte de la Blanche, héritier du banquier, accuse
Beaumarchais en faux. Le conseiller Göezman, rapporteur dans cette affaire, 
conclut contre Beaumarchais. Condamné en 1773, Beaumarchais fait alors appele à 
l`opinion publique. Il lance coup sur coup contre Göezman et sa femme, qu`il 
accuse de vénalité, quatre pamphlets virulents : « Mémoire contre Göezman » 
(1773-1774) où il donne libre cour à sa verve satirique. Le grand public est de son 
côté. L` effet des « Mémoire » est immence. Voltaire est séduit par la hardiesse de 
ces pamphlets. 
Le parlement, cédant à l`opinon public, condamne Göezman, mais en même 
temps rend contre Beaumarchais un arrét de blâme. Beaumarchais cherche en se 
réabiliter et à regagner la faveur du roi. Il se charge de mission secrete en 
Allemagne et en Angleterre et lors de l`insurrection des calonis anglaises 
d`Amérique(en 1775). Fait parvenir aux américains ermes et équipements. Grâce à 
ces servicesrendus au pouvoir il obtient la révision des sentences portées contre lui. 

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La carrière dramatique de Beaumarchais a commencé en 1767 par la 
représentation d` « Eugénie », drame « sensible relatant l`histoire d`une jeune fille 
séduite ». 
Beaumarchais écrit en 1770 sa pièce « Les deux Amis ou le Négociant à 
Lyon ». Là, il suit de près le principe dominant de l`éstétique de Diderot : peinture 
des « Conditions » (c`est à dire professions) qui remplace dans son drame celle des 
« Caractères ». la pièce a eu quelque succès en province, mais a été critiquée par le 
public parisien. 
Enfin en 1775 Beaumarchais donne libre cour à sa verve comique dans « Le 
Barbier de Séville ». cette pièce subit bien des transformations : une pièce en 
quatre actes et qui eut un succès immédiat. Le grand mérite du l`auteur, justement 
appricié par ses contemporains, fut le ramener sur la Seine française le vrai rire, 
« l`ancienne et franche gaïeté » assaissonnée de l`ésprit mordant de l`époque. 
Pendant les six ans qui séparent la première comédie de Beaumarchais du 
« Mariage de Figaro » (écrit en 1784), le caractère de Figaro subit une évolution 
significative. Son rire devient sarcastique et amer, il se transforme en une arme 
offensif, un instrument de révolté sociale. Figaro aborde tous les problèmes 
brulants de l`époque : l`inégalité sociale, les préjugés et les prétentions absurdes 
des nobles qui « se sont donnés la pleine de naître », la vénalité et les abus de la 
magistrature, l`asservissement de la presse. 
La folle journée, ou le mariage de Figaro 
Cette célèbre comédie est la suite du Barbier de Séville.Ici, Figaro n’est plus un 
petit artisan travaillant pour son compte.C’est le domestique du compte Almaviva, 
qui demeure au château avec son maître.Fifaro est amoureux de Suzanne, demme 
de chambre de la comtesse.Mais Suzanne en même temps l’objet des convoitises 
du compte qui aime courir après les jeune filles. Figaro et le comte deviennent 
donc des rivaux.Figaro doit faire preuve de beaucoup de présence d’esprit et 
d’habilité pour soustraire Suzanne aux assiduités de son maître.Mais dans la lutte 
pour l’honneur de sa fiancée Figaro voit surgir, comme ennemi, non pas un seul 
homme, mais tout un système de rapports sociaux, un système de privilèges et de 
préjugés de caste qui ont fait leurs temps.C ‘est contre cet ordre de choses qu’il 
s’élève dans son monologue final,le plus long qui soit dit sur la scène française.Ce 
monologue est un vrai réquisitoire, prototype de ces discours enflammés qu’on 
entendra quelques années plus tard, d’abord à la tribune de l’Assemblée Nationale, 
puis à celle de la Convention.C’est ce qui nous autorise à considérer Le mariage de 
Figaro comme la première comédie révolutionnaire dans l’histoire du théâtre 
française. 
Questions d'autocontrôle : 
1.Où médite-t-il Rousseau son premier roman « La Nouvelle Héloïse ? 

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2. Parlez des romans célèbres de Rousseau.