Tili o’rganilayotgan
Download 433.36 Kb.
|
majmua 4 kurs adabiyot
- Bu sahifa navigatsiya:
- Mots clés
Cours № 10
Les représentants les plus célèbres de la littérature française contemporaine : Jean Marie Gustave Le Clézio ( « Désert », « Mondo ») Patrique Modiano (« La place de l’étoile », « La ronde de nuit », livret de famille ») Plan 1 .La biographie deLe Clézio 2.Sur les roman de l’écrivain 3.Le style et la poésie de Le Clézio Les littératures utilisées : ЕремеевЛ.А.Французскаялитература.К.,1991. АндреевЛ.Г.,КозловН.Н.,КосиковаГ.К.Историяфранцузскойлитературы. М.,1987. Oumbarov N.,Soatjonov I. «Histoire de la litterature française » T .,2002. H. K. Ro’zmetov - Ma’ruza matnlari – Urganch, 2002 История французской литературы: в 4 т. М., 1956. Борисова И.Ф., Эрматов Б.С.. Ўрта асрлар Ғарбий Оврупо адабиётлари таракқиётининг замонавий талқинлари. Т., «Университет», 2004. Борисова И.Ф., Низамова М.Н., Эрматов Б.С. Словарь литературоведческихтерминов. Т., «Университет», 2003. Nicole Blondeau, Ferroudja Allouache, Marie- Françoise Né; France 2004 9..www.google.fr Litterature francaise. Mots clés : le prix Paul Morand, Prix Puterbaugh, Prix de la Principauté de Monaco , La fête chantéе,t Ourania et Raga , Peuple de l’eau, Ballaciner ; Jean-Marie Gustave Le Clézio est né à Nice le 13 avril 1940, d’un père anglais et d’une mère bretonne, tous deux originaires de l’île Maurice.Est-il français, britannique, mauricien ? Il ne choisit pas, aime les frontières, se considère comme un exilé, mais la langue française est son véritable pays : « Pour moi qui suii un îlien, quelqu’un d’un bord de mer qui regarde passer les cargos, qui traîne les pieds sur les ports, comme un homme qui marche le long d’un boulevard et qui ne peut être ni d’un quartier, ni d’une ville, mais de tous les quartiers et de toutes les villes, la langue française est mon seul pays, le seul lieu où j’habite ! » . Bilingue, il a l’idée au début de se fairepublier en anglais.Toutefois, il commence à écrire en français, s’opposant ainsi à la colonisation de l’île Maurice par les Anglais. De tous les écrivains francais contemporains,Le Clézio est sans nul doute le plus sensible à révolution de la civilisation moderne. I1 est, pour employer une image poétique, à «l'ecoute du monde», soucieux des métamorphoses que peuvent susciter chez homme les influences agressives des mass média, des bruits incessants de la ville ; des techniques diverses multipliées à l'infini, des espaces artificiels dont il doit faire l'apprentissage. Comme par exemple, des supermarchés ou des autostrades. Tel un nouvel adepte de Rousseau, il prône le retour à la nature, exalte les retrouvailles entre l’homme et les éléments primordiaux, entre le psychisme humain et les mythes éternels. Il a écrit à sept ans un premier livre sur la mer.Un long voyage est né dans la cabine du bateau qui le conduit avec sa mère au Nigéria où il va retrouver son père. Cette découverte de l’Afrique et d’un père, a été une expérience radicale : « L’arrivée être au monde, à le regarder, à le découvrir, simplement, avant qu’il ne disparaisse... » Il partage ses études littéraires entre Nice, Bristole et Londres, puis entre dans le paysage littéraire français à 23 ans avec un prix Renaudot (1963) pour son premier roman, le Procès-verbal, qui résulte une longue décennie d’écrits de colère et de révolte, où il s’oppose, par l’écriture , à une société où la violence et l’argent prédominent au détriment de la nature et des faibles.Il rejette le monde moderne angoissant. En 1967, il effectue son service militaire en Thaïlande puis au Mexique afin d’y finir son service.Employé par l’Institut d’Amérique Latine, il se prend de profonde passion pour les Indiens.Cette expérience impressionnera fortement son œuvre et modifiera sa vision du monde.Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, il partage la vie des Indiens Emberas et Waunanas, au cœur de la jungle panaméenne.Expérience humaine, culturelle et mystique d’une valeur irremplaçable, cette aventure contribue à forges un autre homme, un autre écrivain, apaisé, épanoui.Depuis il est à la recherche d’une cohérence, d’un équilibre philosophique.Car la rencontre avec l’histoire primitive du Mexique, celle d’avant l’engloutissement conquistador, le révulse.Il s’est rendu au cœur du pays, là où vivent encore les Huichols, a appris les langues locales, a découvert les textes sacrés.En 1977, il sera un des premiers Occidentaux à publier une traduction des Prophéties du Chilam Balam, ouvrage mythologique amérindiens .Devenu spécialiste du Michoacan (centre du Mexique), il présentera une thèse d’histoire sur ce sujet à l’Institut d’études Mexicaines Perpignan.Il enseignera ensuite à l’Université d’Albuerque (Etats-Unis). Dans la guerre (1970), il affirme son aversion contre toute pensée destructrice.L’apaisement viendra après les Géants(1973), après une recherche de style, de ton, de langage qui traduisait l’état de basculement permanent dans le monde comme dans son écriture, où il tente d’exprimer d’équilibre précaire entre beauté et cruauté.En quête d’harmonie, d’un équilibre de l’homme avec la nature, de l’homme avec lui-même, du magique et du réel, de la vie et de la mort, de l’invidu et de la société, il a tendance à voir des signes partout et ne cesse de lire, d’aller à la rencontre des pauvres gens qui remplissent les faits divers, à la rencontre de leurs maux et des mots: « Je suis assez itinérant, instable, pas très sûr de l’endroit où je veux habiter.Il faut que je me rallie à une identité et pour moi cela passe par le langage écrit, par les livres que je la trouve, c’est ma patrie.C’est un territoire, la littérature , ce n’est pas abstrait , c’est fait des souvenirs avec ceux que l’on gagne à lire.C’est dans la pauvreté du livre que se trouve son devenir.C’ est ce qui est pauvre qui a le plus de chance d’ être préservé et de survivre.C’est là le secret de la littérature, c’est dans la recherche de la pauvrété c’est à dire le manque d’effet et le manque d’apparat ; en allant vers la verité. » Si, après la publication des Géants, le propos de Le Clésio s’apaise dans la forme, il n’en conserve pas moins en secret un esprit de révolte et un rejet de la société occidentale.La quête de pureté et de vérité le conduit naturellement dans le monde de l’enfance ( Mondo et autres histoires, Lullaby, cœur brulé ) jusau’qu désert.En compagnie de safemmeJemia,il remonte la valée dela Saguia el Hamra dans le sud de Maroc, jusqu’aux sources ancestrales de la famille de Jemia (Gens des nuages). Le Clésio a publié plus de 40 livres, multipliant les recherches d’écriture : romans nouvelles,essais, traductions de mythologie indienne,biographies , livres pour enfants, ainsi que, d’innombrables préfaces, articles etquelques contributions à des ouvrages collectifs.Que cesoit chez les Amerindiens du Mexique ou du Panama, ou chez les hommes du désert, Jean-Marie Gustave Le Clésio semble avoir atteint le but de sa quête.Une relation harmonieuse, épanouie et équilibrée au monde, tel est le secret de ces êtres.Il demeure un écrivain secret, nomade plus que voyageur, attiré par le désert er par les Indiens.Il est un des rares narrateur d’aujourd’ hui à savoir aborder les mythes de façon matérielle et physique. Tous ses personnages sont porteurs d’une éthique de vie où prime le respect du monde, des autres et de soi. Par la compréhension du monde qui l’entoure, il invite chaque lecteur à regarder en lui-même.Loin de toute mode, de toute vanité, sa parole est simple et naïve, comme celle d’un conteur.Elle prend le lecteur par la main et l’invite à plonger dans la paix, dans le rêve, dans la poésie, dans une sorte d’extase méditative.A l’écoute de ses voix silencieuses, sa littérature est une littérature d’évasion et de recherche, celle d’un trésor caché, d’un temps circulaire, d’un bonheur conquis.Il embarque le lecteur d’un bout à l’autre du monde, d’un nomade à l’autre, d’un éxilé à l’autre, dans l’errance, le passage et la transmission.Le Clésio voyage fait voayger.Ses personnages se perdent dans les villes, nous parlent de la mort, de la peur, de la solitude, de doux rêves de l’enfance, de l’amour, de la liberté, des désillusions, de la vie adulte, et du désir.Mais il n’est pas un rêveur, c’est un homme libre, un écrivain qui dénonce, qui combat, qui provoque.En bon nomade, il n’est jamais là où on l’attend, et son œuvre reste inclassable. Son écriture est d’une simplicité trompeuse, élégante, raffiné, chargée de sens, de couleurs, de chaleur, de beauté, d’émotions.Le style et la poésie de Le Clésio sont riches d’une subtilité qu’on ne saurait qualifier.Il y a quelque chose d’unique et de calme celé dans ses récits.Des phrases limpides, denses, superbes, où la poésie ne vient pas au secours du roman pour en maquiller les imprécisions et les faiblesses :elle naît de la prose elle-même.Ses récits forment une mosaïque de genres littéraires où se croisent poésie, mythologie et paraboles et de phrases itératives restituant un texte musical à la manière d’un refrain. Brillant architecte de l’histoire intime et universelle, l’humaniste Le Clésio a un rythme lent empreint de tendresse,de nostalgie, de scepticisme, signant ainsi des contes initiatiques, voire des romans d’apprentissage pour adultes.Comme Lalla (Désert), il a la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de Oro dans les veines, traquant une beauté originelle que notre civilisation a perdue mais dont certains ont su conserver le souvenir malgré le developpement de la modernité.Il cherche donc inlassablement les signes du malheur et сeux de la paix au cœur même de la vie, avec le soleil et la terre, l’énigme des origines et de l’avenir, la mémoire et l’oubli, pour nous chanter un hymne à la beauté que l’on retrouve dans toute son œuvre. Le Clézio conte la vie des derniers hommes libres avec des mots qui vibrent, éclatent, illuminent, touchent un monde à la fois immobile et fragile. Download 433.36 Kb. Do'stlaringiz bilan baham: |
ma'muriyatiga murojaat qiling