1 Ce document a été réalisé par le Centre Régional de la Propriété Forestière du Languedoc-Roussillon


• respecter  l’échelle du paysage


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• respecter  l’échelle du paysage

concerné : éviter les coupes à blanc

de taille trop importante par rapport

au massif mais éviter aussi les coupes

rases de trop faible superficie dans un

peuplement très  étendu et bien en

vue,


•  respecter les lignes dominantes

du paysage : par exemple, éviter

les coupes aux formes géométriques

et préférer des limites qui épousent

la topographie du terrain (parallèle

aux  courbes de niveau, aux crêtes,

etc.). De même, sur un versant, évi-

ter si possible les coupes qui forment

des bandes dans le sens de la pente,



• respecter  l’harmonie du pay-

sage : en évitant ce qui peut repré-

senter une rupture brutale entre la

partie exploitée et les peuplements

voisins restés sur pied. Toutes les

lisières existant entre les parcelles

exploitées et des peuplements adultes

seront traitées de façon progressive

sur une bande d’au moins dix mètres

de large. A l’intérieur de cette bande,

on réalisera une simple éclaircie du



peuplement,

• éviter, par souci d’esthétique,

que les rémanents d’exploitation

soient disposés en andains paral-

lèles bien que cette technique reste

acceptable en deçà  d’une certaine

pente si la mise en andains est bien

réalisée. Deux autres solutions exis-

tent : le broyage (difficile à  réaliser

dès que le relief est accidenté et le

versant rocheux) et le démontage des

houppiers suivi d’un éparpillement sur

le parterre de coupe. Ces techniques

entraînent des surcoûts importants,

• éviter la création de plaies

importantes dans le paysage par

la réalisation sans méthode de routes

forestières ou de pistes de débardage.

Ces dernières sont indispensables

pour sortir le bois de la parcelle. Elles

ne devront pas accuser une pente

trop forte (ne pas excéder 15%).

Leur fermeture après l’exploitation

sera prévue. Pour transporter les bois,

on essaiera toujours de réutiliser au

maximum les plates-formes de che-

mins préexistants, quitte à les

remettre en état (débroussaillement,

légers élargissements si nécessaire…).

Par ailleurs, il est important de pré-

voir des places de dépôt pour stoc-

ker les bois exploités avant qu’ils

soient chargés sur camion.



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Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.



Production de bois d’œuvre de qualité

Objectif : produire des arbres de 50 à 60 cm de diamètre

en 50 à 60 ans.



INTERVENTIONS POSSIBLES ET CONSEILLÉES

Préserver les feuillus précieux (Frêne, Merisier, Noyer,

Tilleul) bien conformés (tronc droit et unique sur 5 à

6 mètres, élancés et vigoureux), dominants et situés à plus

d’un mètre de la rivière.



Les entretenir : tailles de formation, élagage



Protection contre les crues

Objectif : préserver le cours d’eau de la chute de bois

morts ou cassés pour éviter la formation de barrages.



INTERVENTIONS POSSIBLES ET CONSEILLÉES

Exploiter les arbres très âgés ou dépérissants, surtout

les gros peupliers et les aulnes qui cassent facilement.



Prélever  également tous les arbres situés dans le

lit du cours d’eau ou  à moins d’un mètre de celui-ci,

surtout en amont des bâtiments.



Exploiter tous les arbres penchés vers la rivière.



Protection des berges

Objectif : éviter le creusement des berges.

INTERVENTIONS POSSIBLES ET CONSEILLÉES

Préserver les jeunes arbres et rejets de souche situés

sur la berge car le réseau de leurs radicelles (petites racines)

retient la terre contre les assauts de l’eau.

Exploiter les gros arbres mûrs ou penchés vers la

rivière dont le déracinement provoquerait le creusement

de la berge en emportant la terre.



Favoriser la vie dans le cours d’eau 

INTERVENTIONS POSSIBLES ET CONSEILLÉES

Eclaircir  suffisamment les alignements pour que le

cours d’eau reçoive  la lumière indispensable à la vie

aquatique, mais bien doser le couvert pour ne pas arriver

à une mise en lumière complète qui provoquerait le déve-

loppement d’une ou de quelques espèces au détriment de

toutes les autres.

Cas particulier des boisements de bord de rivière

ou ripisylves



Dans presque tous les cas, il s’agit de concilier les différents objectifs énoncés ci-dessous en réalisant des

interventions adéquates. Les interventions conseillées concernent la station 1.



Les plantations en bord de rivière

Mis à part les soins particuliers que demande toute plantation (choix

des plants, choix de l’essence, travail du soltailles de formation), la

création d’un alignement au bord d’un cours d’eau requiert des

précautions spécifiques :

- respecter un écartement de 6 mètres entre les arbres,

- ne pas planter à moins de 1,50 mètre à 2 mètres du bord de la rivière,

- si la parcelle est pâturée, protéger l’alignement à l’aide d’une clôture

(2 fils) tendue à 1,50 mètre des arbres, entre des piquets installés

tous les 6 mètres (devant les plants),

- le collet (partie du tronc entre tige et racines) des arbres doit être

protégé contre les rongeurs,

- pendant les premières années qui suivent la plantation, le sol doit

être maintenu propre au pied des plants. Pour ce type d’alignement,

le plus simple est souvent de planter sur un paillage (plastique ou

autre).

Sylviculture


Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

49

Sylviculture

Les plantations



La réussite d’une plantation dépend des soins apportés à sa réalisation.

On s’efforcera d’intervenir comme suit.

1. La préparation du terrain

En cas de coupe à blanc, la parcelle sera

nettoyée et les branchages seront rangés.

Dans le cas de terrains plats ou peu pentus,

cette opération peut être mécanisée. Si la

pente est trop forte, elle sera effectuée

manuellement. On peut aussi demander aux

bûcherons de ranger les branches après

l’exploitation.

2. Le travail du sol

Il a pour but d’aérer la terre, de mélan-

ger les horizons du sol et de faciliter

la pénétration de l’eau et des racines.

Sur terrain plat, il peut être réalisé en plein

(sur toute la surface) ou de façon localisée

(si la densité de plantation est faible). Dans

le premier cas on effectuera d’abord un

sous-solage (ou un rippage) pour éclater la

terre en profondeur suivi d’un  labour  ou

d’un disquage. Dans le second cas on tra-

vaillera la terre à chaque emplacement de

plants à l’aide d’une tarière ou d’une pelle

mécanique.

Sur les pentes, on préférera travailler de

façon localisée à la pelle-araignée car la réa-

lisation de bandes terrassées au bulldozer

pose des problèmes plus tard lors des exploi-

tations. De plus l’utilisation de la pelle-

araignée permet de conserver le sol intact

en dehors des trous de plantation. Ceci a

l’avantage d’éviter l’érosion dans les zones

de fortes pentes et de ne pas transformer

l’aspect des versants.

3. Les précautions à prendre

- Le choix des essences (voir fiches de

station).



- Le choix des plants : d’une manière

générale, on choisira des plants jeunes,

sains, au système racinaire bien développé.



Le choix des provenances (voir

page 63) garantissant une bonne adapta-

tion au massif, contribuant à la production

de bois de qualité et limitant les risques

de  « pollution génétique  » des essences

locales.


- La réception des plants : les plants à

racines nues doivent être mis en jauge dès

leur réception pour éviter un dessèchement

des racines ; ceux en conteneurs seront

conservés à l’abri et arrosés si besoin.

- La mise en place des plants : éviter de

mettre  à  l’air les racines des plants (les

transporter dans un sac en plastique ou

dans un panier couvert d’une toile humide)

et soigner la plantation.

- Le choix de la densité de plantation :

pour les essences forestières classiques ins-

tallées dans un but de production de bois,

elle sera comprise entre 800 et 1000 plants

à l’hectare. Avec un objectif paysager ou

d’agrément, elle pourra être inférieure.



- La réalisation des entretiens : déga-

gements, tailles de formation.

- Si des éleveurs pâturent localement,

le boisement des landes pourra faire l’objet

d’une concertation avec eux pour étudier

les possibilités d’un aménagement sylvo-

pastoral. Un entretien des parcelles voisines

par les animaux est favorable à la protec-

tion contre les incendies.

Un conseil

n’est jamais inutile.

Consultez

un technicien.

Plantation de Pin maritime

sur versant


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Ajonc à petites fleurs

(Ulex parviflorus)

En catalan : Argelac ou Gatosa

Etymologie : du grec ulê = broussaille

Arbrisseau très épineux de 30 à 90 cm de haut à tiges dres-

sées, très ramifiées.

Dans les Aspres, il est répandu sur les schistes, dans les landes

et les maquis situés en dessous de 750 mètres d’altitude.

Rameaux  à  épines espacées, longues, arquées, prenant



naissance à l’aisselle d’un groupe d’épines.

- Feuilles persistantes, coriaces, vertes, transformées en épines.

Fleurs jaunes.

- Fruits  :  gousses dressées, courtes, ovales, à graines peu

nombreuses.

Aubépine



(Crataegus monogyna)

En catalan : Espinalb ou Arç blanc

Etymologie : du grec cratos = force (allusion à la dureté du bois) et du latin monogynus = à un

seul ovaire

Arbrisseau ou arbuste de 4 à 10 mètres de haut.

Dans les Aspres, on la rencontre dans les landes, les garrigues, les maquis et dans les sous-bois

clairs sur roche carbonatée et, à partir de 500 mètres d’altitude, sur schistes. Dans ce dernier cas,

elle se trouve plutôt en conditions favorables, accompagnant le Chêne pubescent et le Châtai-

gnier, ou des fruitiers reconquérant des landes.

Plante régulatrice des troubles de la tension. Le bois était autrefois utilisé pour la fabrication de

pièces mécaniques, pour la tournerie et en petite menuiserie.

Rameaux épineux, lisse, gris.

- Feuilles vert clair dessus et glauque dessous, à 3 à 7 lobes bien marqués, dentés, à nervures



divergentes.

Fleurs blanches, en bouquets odorants insérés sur des rameaux courts.

Fruits ovoïdes, rouges.



Brachypode rameux



(Brachypodium ramosum)

En catalan : Llistó

Etymologie : du grec brachys = court et podion = petit pied

Plante vivace de 20 à 60 cm de haut.

Dans les Aspres, elle est très courante dans les pelouses, les

garrigues, les maquis et les chênaies claires, à moins de

300 mètres d’altitude.

- Tige très ramifiée à la base.

- Feuilles sur deux rangs, courtes et enroulées.

- Epi court, formé de 1 à 5 épillets rapprochés.

Mini-Flore



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Bruyères

(Erica et Calluna)

Etymologie :

Erica : du grec ereikein = briser (à cause de leurs rameaux cassants)

Calluna : du grec callunein = balayer (à cause de son utilisation pour la

confection de balais)

Arbrisseaux (4 à 5 mètres de haut maximum) ou sous-arbrisseaux (1 mètre

de haut maximum).

Dans les Aspres, les bruyères sont souvent la végétation de base des landes

sèches, siliceuses, assez pauvres, mais on les trouve également dans les sous

bois.


Ces plantes sont très mellifères (utilisation par l’apiculture) et d’usage divers

(confection de balais, fabrication de pipes, etc.).

- Ecorce, de couleur rougeâtre qui se détache en fines lanières.

- Rameaux grêles et dressés.

- Feuilles simples en aiguilles, très petites (de 1 à 10 mm), coriaces et, la

plupart du temps, persistantes.

- Fleurs petites, nombreuses, en grelots, roses ou blanches, disposées en

grappes au sommet des rameaux, en été.

- Fruits : petites capsules entourées par les fleurs desséchées.

Bruyère arborescente 



(Erica arborea)

En catalan : Bruc d’hivern ou Bruc boal

Arbrisseau de 1 à 4 mètres de haut, utilisé pour la fabrication des pipes en

bruyère, présent dans les Aspres en dessous de 750 mètres d’altitude. Ses

rameaux sont velus, hérissés et blanchâtres. Ses feuilles, longues de 4 à

7 mm, sont verticillées par 3 ou 4, vert foncé au-dessus et blanchâtres

en dessous. Ses fleurs blanches ou roses, en forme de clochettes, sont petites

(2 à 4 mm) et odorantes. 



Bruyère à balais ou brande 

(Erica scoparia)

En catalan : Bruc ou Bruguera ou Cepell

Arbrisseau de 1 à 2 mètres de haut, utilisé pour confectionner des balais

et des paillasses, présent dans les Aspres en dessous de 750 mètres d’alti-

tude.  Ses rameaux sont glabres (sans poils). Ses feuilles sont longues

(4 à 5 mm), verticillées par 3 ou 4, vert clair au-dessus et avec 2 sillons

en dessous. Ses fleurs jaune-verdâtre, très petites (1 à 2 mm) et très

nombreuses, apparaissent en mai-juin.



Callune ou bruyère 

(Calluna vulgaris)

En catalan : Bruga ou Bruguerola

Sous-arbrisseau de 30 cm à 1 mètre de haut, utilisée pour la fabrication de

balais, présent dans les Aspres au-dessus de 500 mètres d’altitude. Ses

rameaux sont glabres (sans poils). Ses feuilles sont opposées (de part et

d’autre du rameau) et très petites (2 à 4 mm). Ses fleurs roses et petites

(3 à 4 mm) forment de longues grappes et apparaissent en juillet.



Flore



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Capillaire des ânes

(Asplenium onopteris)

En catalan : Falzia negra

Etymologie : du grec asplenon = rate (utilisé autrefois contre les maladies

attribuées à cet organe)

Plante vivace de 10 à 45 cm de haut, présente dans les Aspres sur les roches

non carbonatées dans les endroits frais, à moins de 500 mètres d’altitude.

- Frondes (feuilles) triangulaires, vert foncé, luisantes.

- Pétiole (queue) brun-noir.



Cèdre de l’Atlas



(Cedrus atlantica)

En catalan : Cedre

Etymologie : du grec kedrus (nom de l’arbre)

Grand arbre pouvant atteindre 30 à 40 mètres de haut, au tronc droit et

au port pyramidal s’étalant nettement avec l’âge (forme de table ou de

parasol).

Dans les Aspres, il est très souvent présent entre 300 et 500 mètres d’alti-

tude, dans les jeunes plantations réalisées après l’incendie de 1976. En fait,

on pourrait l’introduire jusqu’à 1000 mètres d’altitude, en conditions

favorables, notamment sur sol de profondeur moyenne à importante, non

compact.


Produits : son bois, à odeur caractéristique, possède d’excellentes qualités

qui en font un très bon bois d’œuvre (charpente, poteaux, menuiserie,

ébénisterie, décoration…).

- Ecorce gris clair dans le jeune âge.

- Rameaux fins, jaunâtres, pubescents.

- Aiguilles de 15 à 25 mm de long, raides, vertes ou glauques, isolées en



touffes sur des rameaux courts. Persistantes.

- Fruits : cônes (« pommes de pin ») de 5 à 8 cm de long, dressés, ovoïdes.



Châtaignier



(Castanea sativa)

En catalan : Castanyer

Etymologie : du latin sativus = cultivé

Grand arbre pouvant atteindre 20 à 30 mètres de haut, au tronc droit, à

la cime ample et aux branches étalées.

Dans les Aspres, il pousse à partir de 500 mètres d’altitude sur les schistes,

dans les secteurs les plus favorables. Quelques taillis sont issus de planta-

tions réalisées aux 18

ème


et 19

ème


siècles. Toutefois, il n’est pas très fréquent

dans cette région.

Produits : le châtaignier  était utilisé autrefois pour le bois de forge puis

pour la tonnellerie (cerclières et merrains). Aujourd’hui, les seules utilisa-

tions possibles sont la pâte à papier, les panneaux de particules, les piquets

ou le bois de chauffage pour les foyers fermés. Dans les Aspres, la qualité

n’est jamais suffisante pour espérer des usages plus nobles (menuiserie,

parquets, lambris, ébénisterie…).

- Ecorce d’abord lisse et rougeâtre puis crevassée et noirâtre.

- Jeunes rameaux rougeâtres, anguleux, avec grosses cicatrices foliaires.

- Bourgeons globuleux, à 2 écailles.

Feuilles grandes (10 à 20 cm), allongées, très dentées, brillantes sur la

face supérieure, avec nervures saillantes sur la face inférieure. Tombent

chaque année.

Fruits : 1 à 3 châtaignes enfermées dans une bogue épineuse.

Flore



53

Flore

Chêne kermès



(Quercus coccifera)

En catalan : Garric

Etymologie : du celtique kaër quez = bel arbre et de Coccus ilicis,

cochenille se nourrissant sur le Chêne kermès

Arbrisseau de 50 cm à 3 mètres de haut à l’aspect souvent buissonnant.

Strictement méditerranéenne, cette espèce se trouve, dans les Aspres, en

dessous de 500 mètres d’altitude, sur tous les types de roche, sur les sols

superficiels.

- Ecorce mince.

- Feuilles vert clair, glabres, petites (1 à 2 cm de long), épineuses.

Persistantes.

- Fruits : glands entourés  à la base d’une  cupule hérissée de pointes



piquantes.

Chêne-liège

(Quercus suber)

En catalan : Surera

Etymologie : du celtique kaër quez = bel arbre et du latin suber = liège

Arbre pouvant atteindre 15 à 20 mètres de haut, au tronc court et flexueux,

au houppier peu dense constitué de quelques grosses branches.

Dans les Aspres, il est présent sur les terrains non carbonatés en dessous

de 500 mètres d’altitude, souvent en mélange avec le Chêne vert. Il peut

aussi former des peuplements purs (suberaies).

Produits : son écorce fournit le liège utilisé pour la fabrication des bou-

chons mais également employé dans de nombreux secteurs : aéronautiques,

instruments à vent, pêche, isolation, décoration… En outre, débarrassé de

son écorce, le Chêne-liège fournit un très bon bois de chauffage.

Ecorce avant levée (liège), épaisse et crevassée. Après levée, l’écorce

qui repousse est lisse et se crevasse petit à petit.

- Jeunes rameaux d’abord pubescents puis lisses et gris.

- Feuilles petites (3 à 5 cm), plus ou moins dentées, vert plus clair sur la

face inférieure que sur la face supérieure. Très grande ressemblance avec

les feuilles du Chêne vert. Faussement persistantes (les feuilles de l’an-

née tombent au moment de la naissance des nouvelles).

- Glands de forme allongée, rouge brique.

Chêne pubescent ou Chêne blanc



(Quercus pubescens ou lanuginosa ou humilis)

En catalan : Roure

Etymologie : du celtique kaër quez = bel arbre

et du latin pubescens =  à poils courts et mous

(la face inférieure des feuilles est très pubescente)

Arbre de 10 à 20 mètres de haut, au tronc souvent tortueux.

Dans les Aspres, il est présent, le plus souvent en mélange avec d’autres

essences, dès que les sols sont moyennement profonds.

Produits : bois de chauffage.

- Ecorce crevassée et sombre.

Rameaux de l’année pubescents.

- Bourgeons bruns, petits (1 à 1,5 cm), pubescents.

- Feuilles de 7 à 10 cm de long, pubescentes sur la face inférieure. Tom-

bent chaque année mais persistent longtemps sur les branches à l’état

desséché.

Glands en forme d’obus, agglomérés sur un petit pédoncule à l’ex-

trémité des branches.

NB : la pubescence s’observe très nettement au printemps.



Chêne vert ou alzine

(Quercus ilex)

En catalan : Alzina

Etymologie : du celtique kaër quez = bel arbre et du

latin ilex, nom de l’arbre

Arbre de 5 à 20 mètres de haut, au tronc souvent tor-

tueux.


Dans les Aspres, il est très fréquent quelles que soient

les conditions, en dessous de 800 mètres d’altitude.

Produit : bois de chauffage.

- Ecorce crevassée et noirâtre.

- Rameaux de l’année pubescents.

Feuilles plus ou moins dentées et épineuses (res-

semblance avec la feuille de houx), entières et non-

épineuses sur les vieux rameaux, vert sombre sur la

face supérieure, grises sur la face inférieure. Persistantes

(2 à 3 ans).

- Glands de forme allongée.



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