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Sans réserves

Merisier, Tilleul, Erable

à feuilles d’obier, Peu-

plier, Frêne commun.

x

Avec réserves

Sauf sur roche carbo-

natée :  Chêne rouge

d’Amérique,  Châtai-

gnier.

x

A tester

Noyers noir et com-

mun. Erables plane et

sycomore.

A MOINS DE 500 MÈTRES D’ALTITUDE :

Micocoulier, Chêne pubescent, Frêne oxyphylle



A PLUS DE 500 MÈTRES D’ALTITUDE :

Les contraintes

Il s’agit essentiellement de contraintes d’accès. Si on

ne peut pas extraire les bois exploités lors des entre-

tiens indispensables à la protection contre les crues,

ils seront débités en petite longueur, rangés et lais-

sés sur les berges. Utiliser le lit du cours d’eau comme

accès est déconseillé d’un point de vue environne-

mental : ceci bouleverse totalement l’écosystème.


Station 2

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Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Pré de fauche et jeune verger sur des terrasses alluviales du Boulès

Terrasses ou bas de versant à pente faible

immédiatement voisins d’un cours d’eau

Les formations les plus fréquentes

Il s’agit très souvent de cultures (vergers) ou de prairies de fauche. Si les terrasses sont

abandonnées par l’agriculture, elles sont reconquises par une végétation différente selon

l’altitude :

- à basse altitude (moins de 500 mètres), elle est très méditerranéenne : Bruyère arborescente,



SalsepareilleCiste blanc et, dans la strate arborescente, le Chêne pubescent et le Chêne vert

auxquels peuvent se mêler le Chêne-liège, le Châtaignier et même le Peuplier et le Tremble,

- plus haut (au-dessus de 500 mètres), la sécheresse s’atténue et la végétation reflète les

bonnes conditions de végétation. On peut trouver en mélange dans la strate arbustive le



Genêt  à balais, le Houx, le Noisetier et, dans la strate arborescente, le Frêne commun, le

Merisier, l’Erable champêtre, le Châtaignier, le Peuplier et le Chêne pubescent.

Il s’agit d’arbres pionniers issus de semis naturels qui n’ont jamais été entretenus. Leur qualité

est rarement bonne.

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Les talwegs sont souvent encaissés

mais, localement, les vallées s’ou-

vrent dégageant des terrasses allu-

viales ou colluviales d’un ou des deux

côtés de la rivière. Parfois, au voisi-

nage des cours d’eau, les pentes

s’adoucissent pour donner des bas de

versant  à pente faible, topographie

proche du cas précédent.

Altitude

x

Toutes.



Position topographique

x

Terrasse ou bas de versant au



voisinage immédiat d’un talweg.

Pente


x

Faible à nulle (inférieure à 10%).

Végétation

la plus fréquente

x

Capillaire des ânes, Germandrée

scorodoine, Fougère aigle, Genêt à

balais, Ronce, Lierre,

Salsepareille, Fragon, Bruyère

arborescente, Houx, Eglantier,

Noisetier.

x

Chêne vert, Chêne-liège, Chêne

pubescent, Frêne commun,

Châtaignier, Merisier, Aulne

glutineux.

Caractéristiques essentielles

du sol


x

Roche mère : schistes.

x

Texture : sablo-limoneuse,



limono-sableuse, limoneuse,

limono-argileuse.

x

Profondeur : moyenne à



importante (supérieure à

30 cm).


x

Pierrosité : généralement faible.

Couverture spatiale

x

Peu répandue et peu étendue.



Verger de Pêcher 

sur une terrasse alluviale 

dans la basse vallée 

du Boulès

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

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Que faire dans ces formations ?  

(voir pages 43 et 47)

Il s’agit de stations présentant de bonnes potentalités, voire de très bonnes pour les terrasses ou

bas de versant qui se trouvent en altitude.

L’objectif principal peut être la production de bois d’œuvre de qualité :

- soit par amélioration des arbres existants s’il s’agit d’essences intéressantes et s’ils présentent une

qualité suffisante,

- soit par plantation si les arbres en place ne sont pas améliorables.

La bonne solution sera souvent une combinaison entre ces deux techniques : conservation des

arbres de qualité et plantation là où ils sont absents.

D’autres objectifs peuvent également être choisis par le propriétaire :

• le sylvopastoralisme : ces terrasses qui sont intéressantes pour les agriculteurs peuvent être

aménagées à des fins sylvopastorales pour produire à la fois du bois et une production agricole. Il

s’agit alors de réaliser un débroussaillement pour supprimer la végétation basse, d’éclaircir

fortement les boisements naturels existants et/ou de réaliser des plantations à grands espacements.

Si la parcelle est pâturée, les plants devront être tous protégés individuellement,

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si les terrasses se trouvent

près d’un mas. Les interventions à  réaliser sont les mêmes que ci-dessus : débroussaillement,



éclaircie et éventuellement plantation.

Que planter sur cette station ?

En général, les sols sont profonds. Le facteur limitant peut être un accès difficile et, en basse

altitude, la sécheresse estivale. Celle-ci est en partie compensée par les réserves en eau du sol et par

la fraîcheur due à la proximité du talweg, ainsi qu’à la faible exposition au soleil due à la situation

topographique. Avant de planter, on étudiera bien les arbres présents pour déterminer ceux qui

sont susceptibles d’être conservés et améliorés.

x

Sans réserves

Micocoulier, Chêne pubescent.

x

Avec réserves

Sur sols profonds à bonnes réserves en eau et au

pied des versants exposés au nord : MerisierCèdre



de l’Atlas, Chêne rouge d’Amérique, Châtaignier.

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S

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N



C

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S



 

U

T



I

L

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S

A

B



L

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S



A MOINS DE 600 MÈTRES D’ALTITUDE

x

Sans réserves



Merisier, Chêne rouge d’Amérique, Erable à feuilles

d’obier, Cèdre de l’Atlas

x

Avec réserves

Si présence d’eau marquée : Frêne commun, Noyer

noir.

Au pied des versants exposés au nord : Châtaignier.



x

A tester

Noyer commun, Erable plane.



A PLUS DE 600 MÈTRES D’ALTITUDE

Station 3

Bas de versant des massifs calcaires

à plus de 300 mètres d’altitude

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude


x

Supérieure à 300 mètres.

Position topographique

x

bas de versant.



Expositions

x

Toutes.



Pente

x

Faible à assez forte (inférieure



à 50%).

Position géographique

x

Essentiellement au pied du



Mont Hélène et du Montner.

Végétation

la plus fréquente

x

Garance voyageuse, Daphnée

lauréole, Genêt scorpion,

FragonGenévrierAubépine,

Houx.

x

Chêne vert.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : calcaire.



x

Texture : sablo-argileuse,

limono-argileuse.

x

Profondeur : faible à



moyenne (inférieure à

50 cm). Présence de poches

plus profondes.

x

Pierrosité : variable (de faible



à forte).

x

Roches apparentes : assez



rares (inférieure à 10%).

Caractéristiques du sous-sol

x

La présence de fissures à



pendage non parallèle au sol,

colmatées par de la terre fine,

est favorable à l’enracinement

des arbres et à leur

croissance.

Couverture spatiale

x

Peu répandue et peu



étendue.

Les peuplements les plus fréquents

Il s’agit de taillis de Chêne vert parfois en mélange avec le Chêne pubescent et l’Erable de

Montpellier. Des clairières sont souvent présentes mais le couvert des taillis les réduit au fur et à

mesure que les chênes vieillissent. Ces peuplements comportent en général des arbres vigoureux

qui peuvent atteindre une hauteur de 5 à 7 mètres pour des diamètres variant de 15 à 25 cm.



Taillis de Chêne vert en bas de versant au pied du Mont Hélène

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Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Taillis de Chêne vert

avec semis de Chêne Pubescent

dans une combe

au pied du Mont Hélène

Les contraintes

La première contrainte est la

grande sensibilité des peuple-



ments à l’incendie.

Pour la réalisation de planta-

tions, la principale difficulté est

due à la compacité de la roche

calcaire : le travail mécanique

du sol (rippage) est indispen-

sable pour fissurer cette roche

mais il provoquera une remon-

tée importante des blocs de

pierre. Une des solutions

consiste  à les broyer à  l’aide

d’un concasseur, mais cette

opération s’ajoute aux inves-

tissements.

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 43, 44, 45 et 47)

Il s’agit de stations de fertilité moyenne à bonne.

L’objectif principal peut être :



• la production de bois de chauffage par exploitation des taillis de Chêne vert,

• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une amélioration des  taillis de  Chêne vert par  « remontée du couvert »

(élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense) est la meilleure garantie

de protection,



• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près d’un

mas. Les interventions consisteront en éclaircie,  débroussaillement et  éventuellement plantation

d’essences adaptées (voir ci-dessous),

• la production de truffes, par remise en état d’une ancienne truffière ou par installation de

plants mycorhizés pour en créer une.

Que planter sur cette station ?

Les sols sont très pierreux et les arbres s’enracinent dans les fissures creusées par l’eau dans la

roche calcaire. La position topographique en bas de versant et la texture argileuse de la terre

meuble permettent de bénéficier d’une certaine fraîcheur.



Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

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x

Sans réserves



Pin pignon, Pin noir d’Autriche, Pin laricio de Calabre,

Pin de Salzmann, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona.

x

Avec réserves

Si sol non compact : Cèdre de l’Atlas.

Essences à croissance juvénile lente : Sapin de Cépha-

lonie*, Sapin de Numidie*, Sapin pinsapo*

x

A tester

Cormier, Aulne à feuilles en cœur

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S



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C



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L

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A

B

L



E

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x



Avec un objectif paysager

Frêne à fleurs, Mûrier, Erable champêtre, Erable de Montpellier

x

Avec un objectif de création de trufière

Plants mycorhizés de Chêne vert et de Chêne pubescent

* L’utilisation de Sapins méditerranéens pose ici moins de problèmes de croisement avec le Sapin pectiné qu’en stations 11, 12 et 14 car le sens du vent dominant maintient ces secteurs

à l’écart des peuplements semenciers potentiels (Fenouillèdes, Canigou, Vallespir).



Station 4

Pelouses et garrigues basses

sur roche calcaire

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude


x

Bas de versant : inférieure à 300 mètres

Autres positions topographiques : toutes

altitudes.

Position topographique

x

Toutes (sauf les bas de versant à plus de



300 mètres d’altitude qui concernent la

station 3).

Expositions

x

Toutes.



Pente

x

Faible à assez forte (inférieure à 50%).



Position géographique

x

Principalement dans les massifs du



Mont-Hélène, du Montner, entre Thuir

et Castelnou et, plus ponctuellement, à

Camélas (Pic Saint-Martin), Corbère-les-

Cabanes (Moutou), Bouleternère, Oms

(Calcines)…

Végétation la plus fréquente

x

Brachypode rameux, Thym, Lavande à

feuilles larges, Genêt scorpion, Ciste



blancChêne kermèsAubépine, Nerprun

alaterne, Filaire à feuilles larges.

x

Chêne vert.

Caractéristiques essentielles du sol

x

Roche mère : calcaire.



x

Texture : sablo-argileuse, limono-

argileuse.

x

Profondeur : faible (inférieure à 30 cm).



x

Pierrosité : forte (supérieure à 50%).

x

Roches apparentes : variables (jusqu’à



50%).

Caractéristiques du sous-sol

x

Peu de fissuration de la roche. Par



endroits toutefois, la présence de fissures

à pendage non parallèle au sol,

colmatées par de la terre fine, permet

l’enracinement et la croissance de

quelques arbres.

Couverture spatiale

x

Très répandue et très étendue dans les



massifs calcaires.

Les formations les plus fréquentes

Il s’agit de pelouses à  Brachypode rameux ou de garrigues à Genêt scorpion, Chêne

kermès, Nerprun alaterne…. Quelques arbres (Chêne vert) et arbustes (Filaire) sont

parfois présents. Le sol est toujours superficiel et la roche peu altérée affleure très

souvent. Quelques plantations ont été  réalisées sur ces garrigues à base de Pin

d’Alep, de Pin pignon et de Cèdre de l’Atlas... La croissance des arbres est faible et leur

hauteur à 20 ans ne dépasse pas 2 à 3 mètres.

Garrigue sur roche calcaire affleurante dans le Mont Hélène

20

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.


Plantation de Pin pignon

sur calcaire

Les contraintes

Les principales contraintes

sont la sensibilité de ces

formations à l’incendie et la

faible  épaisseur de maté-

riaux fins présents au-des-

sus de la roche qui affleure

souvent.

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

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S

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N



C

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S



 

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T



I

L

I



S

A

B



L

E

S



x

Avec un objectif paysager

Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona, Erable de Montpel-

lier, Olivier, Amandier.

Avec réserves : Cèdre de l’Atlas si sol non compact

x

Avec un objectif de création de truffière

Plants mycorhizés de Chêne vert.

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 44, 45 et  47)

Il s’agit de stations très pauvres à faibles potentialités, à cause du sol très superficiel mais aussi à

cause des conditions climatiques très chaudes et sèches.

L’objectif principal peut être



• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (débroussaillement suivi d’un entretien par les

animaux) est la meilleure garantie de protection,

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. L’intervention à pratiquer sera un débroussaillement suivi éventuellement de la plantation

de quelques arbres si le sol présente quelques poches de terre fine,

• la production de truffes par remise en état d’une ancienne truffière ou par installation

de plants mycorhizés pour en créer une.

Que planter sur cette station ?

Les sols sont généralement très pierreux et les arbres s’enracinent dans les fissures creusées par l’eau

dans la roche calcaire. Les matériaux fins issus de la décomposition du calcaire forment de rares

poches et sont généralement compacts.



Station 5

Maquis boisé sur matériaux détritiques du Pliocène

Pelouses, maquis ou chênaies sur croupes et

versants, sur matériaux détritiques du Pliocène

Êtes-vous vraiment sur

cette station ?

Altitude


x

Inférieure à 300 mètres.

Position topographique

Croupe, haut de versant et



versant.

Expositions

x

Toutes.


Pente

x

Faible à assez forte (inférieure



à 50%).

Position géographique

x

Au sud-est des Aspres (triangle



Céret-Nidolères-Fourques) et

entre Thuir et le Causse de

Castelnou.

Végétation

la plus fréquente

x

Brachypode rameux, Asperge

sauvage, Garance voyageuse,

Bruyère arborescenteCiste de

MontpellierAjonc à petites

fleursChêne kermès.

x

Chêne-liègeChêne vert.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : matériaux



détritiques du Pliocène.

x

Texture : sablo-limoneuse,



limono-sableuse, devenant

argileuse en profondeur.

x

Profondeur : faible à moyenne



(inférieure à 50 cm).

x

Pierrosité : importante



(supérieure à 50%).

Caractéristiques

du sous-sol

La profondeur d’apparition de

bancs de cailloutis est souvent

faible. Toutefois, elle augmente

parfois, permettant aux arbres

de mieux se développer.

Couverture spatiale

x

Répandue et étendue sur



matériaux détritiques du

Pliocène.

Les formations et peuplements les plus fréquents

Il peut s’agir de différents stades d’évolution de la végétation, depuis la pelouse à  Brachypode

jusqu’à la suberaie en passant par le maquis à Bruyère arborescenteAjonc à petites fleurs et Ciste

de Montpellier. Les maquis sont le résultat du passage du feu. Ils peuvent être boisés de chênes-

lièges disséminés qui ont résisté aux incendies. Les peuplements de Chêne-liège sont relativement

clairs. La hauteur des arbres varie entre 5 et 7 mètres pour un diamètre de 20 à 25 cm. Plus

rarement, existent aussi des peuplements de  Chêne vert. Ponctuellement, des secteurs ont été

reboisés à base d’Eucalyptus, de Pin d’Alep…



22

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Que faire dans ces formations ?  

(voir pages 44, 45, 46 et 47)

Il s’agit de stations difficiles à faibles potentialités forestières. Les caractéristiques du sol

(compacité, profondeur peu importante, faibles réserves en eau, teneur en aluminium pouvant

provoquer une toxicité) sont accentuées par le climat typiquement méditerranéen.

L’objectif principal peut être :



• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (débroussaillement suivi d’un entretien par les

animaux) est la meilleure garantie de protection,

• la protection des sols qui est importante à prendre en compte car ils sont très souvent

érodés. Les principales recommandations consistent à  éviter tout bouleversement du sol, à

maintenir la végétation existante et éventuellement à planter des arbres adaptés (voir ci-dessous),

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. L’intervention  à pratiquer sera un débroussaillement suivi  éventuellement de la

plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),

• la production de liège dans les suberaies existantes qui pourra être couplée avec une gestion

sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de

remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et

éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables.

Que planter sur cette station ?

Les sols présentent des contraintes telles qu’il est difficile d’envisager une mise en valeur par

plantation. Sableux et caillouteux en surface, ils deviennent argileux en profondeur. Ils sont en

général très compacts et deviennent très secs en été, jusqu’à présenter des fentes de sécheresse.

Les plantations ne sont pas à envisager dans le cadre de la production de bois.

Les contraintes

Les principales contraintes sont

la forte sensibilité de ces for-

mations à l’incendie, les carac-

téristiques des sols très

défavorables  à la végétation

forestière et leur fragilité qui

rend indispensable l’utilisation

de méthodes douces de pré-

paration pour les plantations

(travail en courbes de niveau ou

réalisation de potets indivi-

duels).


Un défoncement ou un rippage

général est à proscrire.



Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

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