1 Ce document a été réalisé par le Centre Régional de la Propriété Forestière du Languedoc-Roussillon
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- A tester
- Pré de fauche et jeune verger sur des terrasses alluviales du Boulès
- Verger de Pêcher sur une terrasse alluviale dans la basse vallée du Boulès
- L’objectif principal peut être la production de bois d’œuvre de qualité
- • le sylvopastoralisme
- • l’aménagement paysager ou récréatif
- Sans réserves
- A MOINS DE 600 MÈTRES D’ALTITUDE
- Taillis de Chêne vert en bas de versant au pied du Mont Hélène 18
- Taillis de Chêne vert avec semis de Chêne Pubescent dans une combe au pied du Mont Hélène
- • la production de bois de chauffage
- • la production de truffes
- Avec un objectif paysager
- Garrigue sur roche calcaire affleurante dans le Mont Hélène 20
- Plantation de Pin pignon sur calcaire
- • la protection contre les incendies
- Maquis boisé sur matériaux détritiques du Pliocène
- • la production de liège
Sans réserves Merisier, Tilleul, Erable à feuilles d’obier, Peu- plier, Frêne commun. x
Sauf sur roche carbo- natée : Chêne rouge d’Amérique, Châtai-
x
Noyers noir et com- mun. Erables plane et sycomore.
Micocoulier, Chêne pubescent, Frêne oxyphylle A PLUS DE 500 MÈTRES D’ALTITUDE : Les contraintes Il s’agit essentiellement de contraintes d’accès. Si on ne peut pas extraire les bois exploités lors des entre- tiens indispensables à la protection contre les crues, ils seront débités en petite longueur, rangés et lais- sés sur les berges. Utiliser le lit du cours d’eau comme accès est déconseillé d’un point de vue environne- mental : ceci bouleverse totalement l’écosystème.
Station 2 16 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Pré de fauche et jeune verger sur des terrasses alluviales du Boulès Terrasses ou bas de versant à pente faible immédiatement voisins d’un cours d’eau Les formations les plus fréquentes Il s’agit très souvent de cultures (vergers) ou de prairies de fauche. Si les terrasses sont abandonnées par l’agriculture, elles sont reconquises par une végétation différente selon l’altitude : - à basse altitude (moins de 500 mètres), elle est très méditerranéenne : Bruyère arborescente, Salsepareille, Ciste blanc et, dans la strate arborescente, le Chêne pubescent et le Chêne vert auxquels peuvent se mêler le Chêne-liège, le Châtaignier et même le Peuplier et le Tremble, - plus haut (au-dessus de 500 mètres), la sécheresse s’atténue et la végétation reflète les bonnes conditions de végétation. On peut trouver en mélange dans la strate arbustive le Genêt à balais, le Houx, le Noisetier et, dans la strate arborescente, le Frêne commun, le Merisier, l’Erable champêtre, le Châtaignier, le Peuplier et le Chêne pubescent. Il s’agit d’arbres pionniers issus de semis naturels qui n’ont jamais été entretenus. Leur qualité est rarement bonne. Êtes-vous vraiment sur cette station ? Les talwegs sont souvent encaissés mais, localement, les vallées s’ou- vrent dégageant des terrasses allu- viales ou colluviales d’un ou des deux côtés de la rivière. Parfois, au voisi- nage des cours d’eau, les pentes s’adoucissent pour donner des bas de versant à pente faible, topographie proche du cas précédent. Altitude x Toutes. Position topographique x Terrasse ou bas de versant au voisinage immédiat d’un talweg. Pente
x Faible à nulle (inférieure à 10%). Végétation la plus fréquente x
Noisetier. x
glutineux. Caractéristiques essentielles du sol
x Roche mère : schistes. x Texture : sablo-limoneuse, limono-sableuse, limoneuse, limono-argileuse. x Profondeur : moyenne à importante (supérieure à 30 cm).
x Pierrosité : généralement faible. Couverture spatiale x Peu répandue et peu étendue. Verger de Pêcher sur une terrasse alluviale dans la basse vallée du Boulès Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. 17 Que faire dans ces formations ? (voir pages 43 et 47) Il s’agit de stations présentant de bonnes potentalités, voire de très bonnes pour les terrasses ou bas de versant qui se trouvent en altitude.
- soit par amélioration des arbres existants s’il s’agit d’essences intéressantes et s’ils présentent une qualité suffisante, - soit par plantation si les arbres en place ne sont pas améliorables. La bonne solution sera souvent une combinaison entre ces deux techniques : conservation des arbres de qualité et plantation là où ils sont absents. D’autres objectifs peuvent également être choisis par le propriétaire :
aménagées à des fins sylvopastorales pour produire à la fois du bois et une production agricole. Il s’agit alors de réaliser un débroussaillement pour supprimer la végétation basse, d’éclaircir fortement les boisements naturels existants et/ou de réaliser des plantations à grands espacements. Si la parcelle est pâturée, les plants devront être tous protégés individuellement,
près d’un mas. Les interventions à réaliser sont les mêmes que ci-dessus : débroussaillement, éclaircie et éventuellement plantation. Que planter sur cette station ? En général, les sols sont profonds. Le facteur limitant peut être un accès difficile et, en basse altitude, la sécheresse estivale. Celle-ci est en partie compensée par les réserves en eau du sol et par la fraîcheur due à la proximité du talweg, ainsi qu’à la faible exposition au soleil due à la situation topographique. Avant de planter, on étudiera bien les arbres présents pour déterminer ceux qui sont susceptibles d’être conservés et améliorés. x
Micocoulier, Chêne pubescent. x
Sur sols profonds à bonnes réserves en eau et au pied des versants exposés au nord : Merisier, Cèdre de l’Atlas, Chêne rouge d’Amérique, Châtaignier. E S S E N C E S U T I L I S A B L E S A MOINS DE 600 MÈTRES D’ALTITUDE x
Merisier, Chêne rouge d’Amérique, Erable à feuilles d’obier, Cèdre de l’Atlas x
Si présence d’eau marquée : Frêne commun, Noyer noir. Au pied des versants exposés au nord : Châtaignier. x A tester Noyer commun, Erable plane. A PLUS DE 600 MÈTRES D’ALTITUDE Station 3 Bas de versant des massifs calcaires à plus de 300 mètres d’altitude Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude
x Supérieure à 300 mètres. Position topographique x bas de versant. Expositions x Toutes. Pente x Faible à assez forte (inférieure à 50%). Position géographique x Essentiellement au pied du Mont Hélène et du Montner. Végétation la plus fréquente x
lauréole, Genêt scorpion,
x
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : calcaire. x Texture : sablo-argileuse, limono-argileuse. x Profondeur : faible à moyenne (inférieure à 50 cm). Présence de poches plus profondes. x Pierrosité : variable (de faible à forte). x Roches apparentes : assez rares (inférieure à 10%). Caractéristiques du sous-sol x La présence de fissures à pendage non parallèle au sol, colmatées par de la terre fine, est favorable à l’enracinement des arbres et à leur croissance. Couverture spatiale x Peu répandue et peu étendue. Les peuplements les plus fréquents Il s’agit de taillis de Chêne vert parfois en mélange avec le Chêne pubescent et l’Erable de Montpellier. Des clairières sont souvent présentes mais le couvert des taillis les réduit au fur et à mesure que les chênes vieillissent. Ces peuplements comportent en général des arbres vigoureux qui peuvent atteindre une hauteur de 5 à 7 mètres pour des diamètres variant de 15 à 25 cm. Taillis de Chêne vert en bas de versant au pied du Mont Hélène 18 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Taillis de Chêne vert avec semis de Chêne Pubescent dans une combe au pied du Mont Hélène Les contraintes La première contrainte est la grande sensibilité des peuple- ments à l’incendie. Pour la réalisation de planta- tions, la principale difficulté est due à la compacité de la roche calcaire : le travail mécanique du sol (rippage) est indispen- sable pour fissurer cette roche mais il provoquera une remon- tée importante des blocs de pierre. Une des solutions consiste à les broyer à l’aide d’un concasseur, mais cette opération s’ajoute aux inves- tissements. Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43, 44, 45 et 47) Il s’agit de stations de fertilité moyenne à bonne. L’objectif principal peut être : • la production de bois de chauffage par exploitation des taillis de Chêne vert, • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une amélioration des taillis de Chêne vert par « remontée du couvert » (élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense) est la meilleure garantie de protection, • l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie, débroussaillement et éventuellement plantation d’essences adaptées (voir ci-dessous),
plants mycorhizés pour en créer une. Que planter sur cette station ? Les sols sont très pierreux et les arbres s’enracinent dans les fissures creusées par l’eau dans la roche calcaire. La position topographique en bas de versant et la texture argileuse de la terre meuble permettent de bénéficier d’une certaine fraîcheur. Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. 19 x
Pin pignon, Pin noir d’Autriche, Pin laricio de Calabre, Pin de Salzmann, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona. x
Si sol non compact : Cèdre de l’Atlas. Essences à croissance juvénile lente : Sapin de Cépha- lonie*, Sapin de Numidie*, Sapin pinsapo* x
Cormier, Aulne à feuilles en cœur E S
E N C E S
U T I L I S A B L E S x Avec un objectif paysager Frêne à fleurs, Mûrier, Erable champêtre, Erable de Montpellier x
Plants mycorhizés de Chêne vert et de Chêne pubescent * L’utilisation de Sapins méditerranéens pose ici moins de problèmes de croisement avec le Sapin pectiné qu’en stations 11, 12 et 14 car le sens du vent dominant maintient ces secteurs à l’écart des peuplements semenciers potentiels (Fenouillèdes, Canigou, Vallespir). Station 4 Pelouses et garrigues basses sur roche calcaire Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude
x Bas de versant : inférieure à 300 mètres Autres positions topographiques : toutes altitudes. Position topographique x Toutes (sauf les bas de versant à plus de 300 mètres d’altitude qui concernent la station 3). Expositions x Toutes. Pente x Faible à assez forte (inférieure à 50%). Position géographique x Principalement dans les massifs du Mont-Hélène, du Montner, entre Thuir et Castelnou et, plus ponctuellement, à Camélas (Pic Saint-Martin), Corbère-les- Cabanes (Moutou), Bouleternère, Oms (Calcines)… Végétation la plus fréquente x
feuilles larges, Genêt scorpion, Ciste blanc, Chêne kermès, Aubépine, Nerprun alaterne, Filaire à feuilles larges. x
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : calcaire. x Texture : sablo-argileuse, limono- argileuse. x Profondeur : faible (inférieure à 30 cm). x Pierrosité : forte (supérieure à 50%). x Roches apparentes : variables (jusqu’à 50%). Caractéristiques du sous-sol x Peu de fissuration de la roche. Par endroits toutefois, la présence de fissures à pendage non parallèle au sol, colmatées par de la terre fine, permet l’enracinement et la croissance de quelques arbres. Couverture spatiale x Très répandue et très étendue dans les massifs calcaires. Les formations les plus fréquentes Il s’agit de pelouses à Brachypode rameux ou de garrigues à Genêt scorpion, Chêne
parfois présents. Le sol est toujours superficiel et la roche peu altérée affleure très souvent. Quelques plantations ont été réalisées sur ces garrigues à base de Pin d’Alep, de Pin pignon et de Cèdre de l’Atlas... La croissance des arbres est faible et leur hauteur à 20 ans ne dépasse pas 2 à 3 mètres.
Plantation de Pin pignon sur calcaire Les contraintes Les principales contraintes sont la sensibilité de ces formations à l’incendie et la faible épaisseur de maté- riaux fins présents au-des- sus de la roche qui affleure souvent.
E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x Avec un objectif paysager Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona, Erable de Montpel- lier, Olivier, Amandier. Avec réserves : Cèdre de l’Atlas si sol non compact x
Plants mycorhizés de Chêne vert. Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 44, 45 et 47) Il s’agit de stations très pauvres à faibles potentialités, à cause du sol très superficiel mais aussi à cause des conditions climatiques très chaudes et sèches. L’objectif principal peut être • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) est la meilleure garantie de protection,
d’un mas. L’intervention à pratiquer sera un débroussaillement suivi éventuellement de la plantation de quelques arbres si le sol présente quelques poches de terre fine,
de plants mycorhizés pour en créer une. Que planter sur cette station ? Les sols sont généralement très pierreux et les arbres s’enracinent dans les fissures creusées par l’eau dans la roche calcaire. Les matériaux fins issus de la décomposition du calcaire forment de rares poches et sont généralement compacts. Station 5 Maquis boisé sur matériaux détritiques du Pliocène Pelouses, maquis ou chênaies sur croupes et versants, sur matériaux détritiques du Pliocène Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude
x Inférieure à 300 mètres. Position topographique x Croupe, haut de versant et versant. Expositions x Toutes.
Pente x Faible à assez forte (inférieure à 50%). Position géographique x Au sud-est des Aspres (triangle Céret-Nidolères-Fourques) et entre Thuir et le Causse de Castelnou. Végétation la plus fréquente x
sauvage, Garance voyageuse,
x
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : matériaux détritiques du Pliocène. x Texture : sablo-limoneuse, limono-sableuse, devenant argileuse en profondeur. x Profondeur : faible à moyenne (inférieure à 50 cm). x Pierrosité : importante (supérieure à 50%). Caractéristiques du sous-sol La profondeur d’apparition de bancs de cailloutis est souvent faible. Toutefois, elle augmente parfois, permettant aux arbres de mieux se développer. Couverture spatiale x Répandue et étendue sur matériaux détritiques du Pliocène. Les formations et peuplements les plus fréquents Il peut s’agir de différents stades d’évolution de la végétation, depuis la pelouse à Brachypode jusqu’à la suberaie en passant par le maquis à Bruyère arborescente, Ajonc à petites fleurs et Ciste
clairs. La hauteur des arbres varie entre 5 et 7 mètres pour un diamètre de 20 à 25 cm. Plus rarement, existent aussi des peuplements de Chêne vert. Ponctuellement, des secteurs ont été reboisés à base d’Eucalyptus, de Pin d’Alep… 22 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Que faire dans ces formations ? (voir pages 44, 45, 46 et 47) Il s’agit de stations difficiles à faibles potentialités forestières. Les caractéristiques du sol (compacité, profondeur peu importante, faibles réserves en eau, teneur en aluminium pouvant provoquer une toxicité) sont accentuées par le climat typiquement méditerranéen. L’objectif principal peut être : • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) est la meilleure garantie de protection,
érodés. Les principales recommandations consistent à éviter tout bouleversement du sol, à maintenir la végétation existante et éventuellement à planter des arbres adaptés (voir ci-dessous),
d’un mas. L’intervention à pratiquer sera un débroussaillement suivi éventuellement de la plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),
sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables. Que planter sur cette station ? Les sols présentent des contraintes telles qu’il est difficile d’envisager une mise en valeur par plantation. Sableux et caillouteux en surface, ils deviennent argileux en profondeur. Ils sont en général très compacts et deviennent très secs en été, jusqu’à présenter des fentes de sécheresse. Les plantations ne sont pas à envisager dans le cadre de la production de bois. Les contraintes Les principales contraintes sont la forte sensibilité de ces for- mations à l’incendie, les carac- téristiques des sols très défavorables à la végétation forestière et leur fragilité qui rend indispensable l’utilisation de méthodes douces de pré- paration pour les plantations (travail en courbes de niveau ou réalisation de potets indivi- duels).
Un défoncement ou un rippage général est à proscrire. Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Download 0.67 Mb. Do'stlaringiz bilan baham: |
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