1 Ce document a été réalisé par le Centre Régional de la Propriété Forestière du Languedoc-Roussillon


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Suberaie claire

sur matériaux détritiques

du Pliocène

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserve

Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de

l’Arizona.

x

Avec réserves

En mélange avec d’autres essences : Chêne-liège,

Eucalyptus*.

* Utiliser des espèces non gélives : darlympleana, gunii par exemple.



Station 6

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude


x

Inférieure à 300 mètres.

Position topographique

Vallon, bas de versant, rentrant de



versant (combe), replat.

Expositions

x

Toutes.


Pente

x

Faible (inférieure à 10%) ou nulle.



Position géographique

x

Au sud-est des Aspres (triangle



Céret-Nidolères-Fourques) et entre

Thuir et le Causse de Castelnou.

Végétation la plus fréquente

x

Asperge sauvage, Salsepareille,



Lierre, Capillaire des ânes,

Brachypode rameuxCiste de

MontpellierGarance voyageuse,

FragonAubépineBruyère

arborescente, Nerprun alaterne.

x

Chêne pubescentChêne vert,



Chêne-liège, Robinier, Cormier.

Caractéristiques essentielles

du sol

x

Roche mère : matériaux détritiques



du Pliocène.

x

Texture : sableuse, sablo-limoneuse,



limono-sableuse, devenant argileuse

en profondeur.

x

Profondeur : moyenne à importante



(supérieure à 30 cm).

x

Pierrosité : variable mais souvent



moyenne à importante (supérieure

à 20%).


Caractéristiques du sous-sol

La profondeur d’apparition de bancs

de cailloutis est souvent importante,

ce qui permet aux arbres de se

développer très correctement.

Couverture spatiale

x

Assez répandue sur matériaux



détritiques du Pliocène mais peu

étendue.


Les peuplements les plus fréquents

Il s’agit de peuplements complets de Chêne vert, de Chêne pubescent et de Chêne-



liège, souvent en mélange. Parfois, d’autres essences (Robinier, Cormier…) sont

présentes à l’état disséminé.

Dans la plupart des cas, les arbres sont vigoureux. Leur qualité est moyenne : troncs

souvent flexueux ou tordus, grosses branches basses. Les plus grands arbres peuvent

atteindre une hauteur de 8 à 13 mètres pour un diamètre de 15 à 30 cm à une

cinquantaine d’années.



Taillis de Chêne vert dans une combe

24

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Chênaies en conditions favorables

(vallons, replats et bas de versant)

sur matériaux détritiques du Pliocène



Les contraintes

En raison de la forte sensibilité

des sols à l’érosion, de grandes

précautions seront prises lors

de la réalisation du travail du

sol avant plantation. Celui-ci

pourra être localisé (réalisation

de  potets individuels  à  l’em-

placement de chaque plant)

ou effectué en plein parallèle-

ment aux courbes de niveau

par exemple.

Que faire dans ces

peuplements ?

(voir pages 43, 44, 45, 46 et 47)

Il s’agit de stations difficiles à potentialités

forestières moyennes. Les sols présentent

des contraintes importantes (compacité,

faibles réserves en eau, teneur en alumi-

nium pouvant provoquer une toxicité)

même si, du fait de la situation topogra-

phique en secteurs d’accumulation, leur

profondeur est bonne. Le climat typique-

ment méditerranéen qui règne à cette alti-

tude accentue ces contraintes.

L’objectif principal peut être :



• la production de bois de chauffage

par exploitation des taillis. On évitera cependant les coupes  à blanc au profit des « éclaircies de



taillis » étant donné la forte sensibilité des sols à l’érosion,

• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand c’est possible, une gestion sylvopastorale des taillis de  Chêne pubescent (« éclaircie » et



débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) et une amélioration des taillis de Chêne vert

par « remontée du couvert » (élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense)

sont les meilleures garanties de protection,

• la protection des sols qui est importante à prendre en compte car ils sont très sensibles

à  l’érosion. Les principales recommandations consistent à  éviter tout bouleversement du sol, à

maintenir toujours un couvert forestier et, éventuellement,  à planter des arbres adaptés (voir

ci-dessous),



• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie,  débroussaillement, et éventuellement

plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),

• la production de liège dans les suberaies existantes qui pourra être couplée avec une gestion

sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de

remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et

éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables.

Que planter sur cette station ?

Les sols sont souvent compacts et peuvent devenir secs en été même si la position topographique

leur évite une sécheresse extrême. De plus, ils sont très sensibles à l’érosion. On évitera donc de

les mettre à nu et on préférera toujours conserver un couvert forestier.

Les plantations sont à envisager seulement pour la protection des sols, dans le cadre d’un

aménagement paysager ou pour la remise en valeur de suberaies.



Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

25

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserves

Chêne-liège,  Chêne pubescent,  Pin

pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert,

Cyprès de l’Arizona, Frêne  à fleurs,

Erable de Montpellier.

x

Avec réserves

Sur sol profond restant frais : Mico-

coulier, Platane.

x

A tester

Aulne  à feuilles en cœur, Cormier,

Olivier.

Suberaie

en bas de versant


Station 7

Maquis_sur_versant_abrupt_et_rocheux'>Maquis sur versant abrupt et rocheux

Maquis en conditions défavorables, à moins

de 300 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude


x

Inférieure à 300 mètres.

Position topographique

x

Crête, haut de versant,



versant.

Expositions

x

Toutes.


Pente

x

Assez forte à forte



(supérieure à 50%).

Végétation

la plus fréquente

x

Brachypode rameux,

Lavande stéchade, Ciste

de MontpellierCiste blanc,

Ajonc à petites fleurs,

Bruyère arborescente,

Chêne kermès, Pistachier.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : sablo-limoneuse,

limono-sableuse.

x

Profondeur : faible



(inférieure à 30 cm).

x

Pierrosité : importante



(supérieure à 50%).

x

Roches apparentes :



variables (jusqu’à 50%).

Caractéristiques du

sous-sol

Un plan de schistosité non

parallèle au sol et des

feuillets minces favorisent

l’enracinement des arbres et

leur croissance.

Couverture spatiale

x

Répandue en dessous de



300 mètres d’altitude et

étendue.


Les formations les plus fréquentes

Il s’agit de maquis de Bruyère arborescente,  Ajonc  à petites fleurs,  Ciste de Montpellier et  Chêne



kermès… Des arbustes sont parfois présents  à  l’état disséminé (oliviers rabougris qui formaient

autrefois des vergers, pistachiers). Localement, des reboisements ont été réalisés (Pin pignon) mais

les arbres restent petits (hauteur inférieure  à 4 mètres  à 20 ans). Il s’agit de maquis dits

« stationnels » dus au conditions naturelles très difficiles et non au passage du feu.



26

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Maquis

sur saillant

de versant

Les contraintes

Les deux contraintes princi-

pales sont la sensibilité de ces

formations à l’incendie et leurs

positions topographiques en

conditions particulièrement

défavorables entraînant une

très faible épaisseur des sols.

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

27

Que faire dans ces formations ?  

(voir pages 45, 46 et 47)

Il s’agit de stations à très faibles potentialités. Les conditions sont très difficiles. Des interventions

de gestion ne se justifient généralement pas.

L’objectif principal peut être



• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion pastorale (débroussaillement suivi d’un entretien par les

animaux dans les secteurs peu pentus) est la meilleure garantie de protection,

• la protection des sols qui est importante à prendre en compte car ils sont très souvent

érodés. Les principales recommandations consistent à  éviter tout bouleversement du sol et à

maintenir la végétation existante,

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Si le relief n’est pas accidenté, l’intervention à pratiquer sera un débroussaillement suivi

éventuellement de la plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous) par place, aux endroits où le

sol est moins superficiel.

Que planter sur cette station ?

Les sols sont très superficiels ; la roche affleure même le plus souvent. Dans ces conditions, le

propriétaire ne plantera des arbres que s’il a un objectif paysager. Les plants seront installés par

place, là où le sol est moins superficiel.

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Avec réserves



Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona

dans les poches de sol les plus profondes



Station 8

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude


x

Inférieure à 300 mètres.

Position topographique

x

Versant, replat, rentrant de



versant (combe).

Expositions

x

Toutes.


Pente

x

Faible à moyenne (inférieure



à 25%).

Végétation la plus

fréquente

x

Brachypode rameux, Lavande

stéchade, Garance

voyageuse, Chèvrefeuille,

Ciste de MontpellierCiste

blancAjonc à petites fleurs,

Bruyère arborescenteFragon,

Genévrier.

x

Arbousier, Chêne-liège,



Chêne vertChêne pubescent.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : sablo-limoneuse,

limono-sableuse, limoneuse.

x

Profondeur : faible à



moyenne (inférieure à

50 cm).


x

Pierrosité : moyenne à forte

(supérieure à 20%).

Roches apparentes :



variables mais généralement

peu importantes (inférieure

à 20%).

Caractéristiques



du sous-sol

Un plan de schistosité

non parallèle au sol et des

feuillets minces favorisent

l’enracinement des arbres et

leur croissance.

Couverture spatiale

x

Peu répandue et peu



étendue.

Les formations et peuplements les plus fréquents

Il peut s’agir de maquis à Bruyère arborescenteAjonc et Ciste de Montpellier qui représentent un

stade de dégradation dû au passage répété des incendies. Avec le temps, s’ils ne sont pas à

nouveau touchés par les incendies, ces maquis seront petit à petit reconquis par les Chênes qui

reconstitueront des peuplements forestiers.

Il peut aussi s’agir de chênaies dans les parcelles qui ont échappé au passage du feu : Chêne vert,

Chêne pubescent et  Chêne-liège, purs ou en mélange. Les arbres sont de bonne vigueur en

général. La hauteur des chênes verts varie de 4 à 6 mètres  à 60 ans pour un diamètre de 15 à

25 cm. Les chênes-lièges, généralement plus âgés, peuvent atteindre 7 à 8 mètres de haut pour

des diamètres variant de 35 à 55 cm.



Peuplement de Chêne vert, Chêne-liège et Chêne pubescent débroussaillé

28

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Maquis ou chênaies en conditions favorables,

à moins de 300 mètres d’altitude, sur schistes


Les contraintes

Elles sont principalement dues

aux difficultés d’accès, notam-

ment pour les secteurs « pro-

tégés » de replats ou de

combes qui sont rarement

accessibles en raison de leur

situation au milieu de versants

souvent fortement pentus.

Que faire dans ces peuplements ?  

(voir pages 43, 44, 45 et 47)

Il s’agit de stations à potentialités faibles à moyennes. Du fait de la position topographique en

secteur d’accumulation, les sols ont un peu de profondeur mais le climat typiquement

méditerranéen à cette altitude accentue la sécheresse générale en été.

L’objectif principal peut être

• la production de bois de chauffage par exploitation des taillis si une piste permet l’accès à la

parcelle,



• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (« éclaircie » des taillis de Chêne pubescent ou

des suberaies et débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) est la meilleure garantie de

protection,



• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie,  débroussaillement, et éventuellement

plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),

• la production de liège dans les suberaies existantes qui pourra être couplée avec une gestion

sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de

remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et

éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables.

Que planter sur cette station ?

La profondeur des sols est irrégulière et les secteurs concernés sont souvent limités en surface et

parfois d’accès difficile : les plantations auront donc surtout un but paysager.

Maquis à Bruyère

arborescente

boisé de Chêne vert

et Chêne-liège

en bas de versant

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

29

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserves

Chêne-liègePin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès

de l’Arizona, Frêne à fleurs, Erable de Montpellier.

x

Avec réserves

Sur les versants exposés au nord, dans les secteurs où le

sol est le plus profond : Cormier, Chêne pubescent.


Station 9

Maquis boisé sur relief saillant avec roche affleurante

Maquis boisé ou non, chênaies basses

ou plantations sur versant terrassé, entre

300 et 500 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment sur

cette station ?

Altitude

x

Entre 300 et 500 mètres.



Position topographique

x

Toutes mais principalement sur



les crêtes étroites, sur les

versants à pente moyenne non

terrassés ou à pente forte, et

sur les hauts de versant à

pente moyenne à forte.

Expositions

x

Toutes.


Pente

x

Moyenne à assez forte (de 20



à 50%).

Végétation la plus fréquente

x

Brachypode rameuxGarance

voyageuseAjonc à petites fleurs,

Ciste de MontpellierCiste blanc,

Chêne kermèsBruyère

arborescente, Filaire à feuilles

étroites.

x

Chêne vert.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : sablo-limoneuse, à

limono-sableuse.

x

Profondeur : faible à très faible



(inférieure à 30 cm).

x

Pierrosité : forte (supérieure à



50%).

Caractéristiques

du sous-sol

Un plan de schistosité non

parallèle au sol et des feuillets

minces favorisent l’enracinement

des arbres et leur croissance.

Couverture spatiale

x

Répandue et étendue entre



300 et 500 mètres d’altitude.

Les formations et peuplements les plus fréquents

Il s’agit de maquis bas d’Ajonc, de Cistes et de Bruyère arborescente où des chênes verts et plus

rarement des chênes-lièges sont parfois disséminés. Ces formations ont subi les passages répétés

du feu, notamment dans le nord-est du massif. Les parcelles qui n’ont pas été touchées par un

incendie récent portent des chênaies basses. La hauteur des arbres ne dépasse pas 2 à 3 mètres

à l’âge adulte. Des plantations ont parfois été réalisées sur ces stations et sont intégrées à de

vastes secteurs de reboisement. Les essences utilisées le plus couramment sont le Pin pignon, le



Cèdre de l’Atlas et le Pin maritime. La hauteur des arbres ne dépasse pas 2 mètres à 20 ans.

30

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Plantation de Pin pignon

sur relief saillant

Les contraintes

Les principales contraintes sont

la forte sensibilité de ces for-

mations à l’incendie et la faible

épaisseur des matériaux fins

au-dessus de la roche.

Maquis à Bruyère arborescente et

Chêne vert sur une crête rocheuse

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

31

Que faire dans ces peuplements ? 

(voir pages 45, 46 et  47)

Il s’agit de stations à très faibles potentialités. Les conditions sont très difficiles. Des interventions

de gestion ne se justifient généralement pas.

L’objectif principal peut être



• la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires.

Quand elle est possible, une gestion pastorale des maquis (débroussaillement suivi d’un entretien

par les animaux dans les secteurs peu pentus) est la meilleure garantie de protection,

• la protection des sols qui est importante à prendre en compte sur les versants à forte pente

car ils sont très souvent érodés. Les principales recommandations consistent à  éviter tout

bouleversement du sol et à maintenir la végétation existante,

• l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près

d’un mas. Si le relief n’est pas trop accidenté, l’intervention à pratiquer sera un débroussaillement

suivi éventuellement de la plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous) par place, aux endroits où

le sol est moins superficiel.

Que planter sur cette station ?

Les sols sont très superficiels ; la roche affleure même souvent. Dans ces conditions, le propriétaire

ne plantera des arbres que s’il a un objectif paysager. Les plants seront installés par place, là où le

sol est le moins superficiel.

E S S E N C E S   U T I L I S A B L E S

x

Sans réserves



Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona.

x

Avec réserves



Chêne-liège dans les poches de sol les plus profondes.

Station 10

Taillis de Chêne vert

sur anciennes terrasses

de culture

Chênaies, maquis de dégradation ou

plantations récentes en conditions favorables,

entre 300 et 500 mètres d’altitude, sur schistes

Êtes-vous vraiment

sur cette station ?

Altitude

x

Entre 300 et 500 mètres.



Position topographique

x

Versant à pente moyenne



terrassé ou à pente faible, replat

de versant, rentrant de versant

(combe), bas de versant, crête

large.


Expositions

x

Toutes.



Pente

x

Faible à assez forte (inférieure à



50%).

Végétation la plus fréquente

x

Germandrée scorodoineCapillaire

des ânesGarance voyageuse,

Asperge sauvage, Ajonc à petites



fleursCiste de Montpellier,

Chèvrefeuille, Lierre,



SalsepareilleBruyère

arborescente.

x

Chêne vertChêne-liègeChêne



pubescentChâtaignier.

Caractéristiques

essentielles du sol

x

Roche mère : schistes.



x

Texture : sablo-limoneuse,

limono-sableuse, limoneuse,

limono-argileuse.

x

Profondeur : faible à moyenne



(inférieure à 50 cm).

Pierrosité : moyenne à forte



(supérieure à 20%).

x

Roches apparentes : assez rares



(inférieure à 10%).

Caractéristiques du sous-sol

Un plan de schistosité non paral-

lèle au sol et des feuillets minces

favorisent l’enracinement des

arbres et leur croissance.

Couverture spatiale

x

Répandue mais peu étendue en



général.

Les formations et peuplements les plus fréquents

Il s’agit de peuplements de  Chêne vert, Chêne pubescent, Chêne-liège,  purs ou mélangés. Plus

rarement, notamment en bas de versant ou sur des replats, on trouve du Châtaignier mélangé

aux Chênes ou formant des peuplements  purs. La vigueur des arbres est bonne en général.

La hauteur des Chênes peut atteindre 10 mètres à l’âge adulte. Plus couramment, elle est de

7 à 8 mètres pour des diamètres variant de 20 à 25 cm. Si ces peuplements ont subi récemment

un incendie, les formations présentes sont des maquis d’Ajonc, de Cistes  et de Bruyère



arborescente.  Dans certains secteurs, au nord du massif, des plantations sur terrasses ont été

réalisées sur des superficies importantes pour la remise en valeur des propriétés après l’incendie

de 1976. Les essences les plus utilisées sont le Cèdre de l’Atlas, le Pin pignon et le Pin maritime.

La hauteur des arbres atteint selon les essences : 

- pour le Pin pignon, 2 à 4 mètres à 15 ans et 12 mètres à 70 ans,

- pour le Cèdre de l’Atlas, 4 à 6 mètres à 20 ans,

- pour le Pin maritime, 6 à 7 mètres à 15 ans.


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