1 Ce document a été réalisé par le Centre Régional de la Propriété Forestière du Languedoc-Roussillon
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- Bu sahifa navigatsiya:
- Taillis de Chêne vert dans une combe 24
- • la production de bois de chauffage
- • la protection contre les incendies
- • la protection des sols
- • l’aménagement paysager ou récréatif
- • la production de liège
- Avec réserves
- Maquis sur versant abrupt et rocheux
- Maquis sur saillant de versant
- Peuplement de Chêne vert, Chêne-liège et Chêne pubescent débroussaillé 28
- Maquis à Bruyère arborescente boisé de Chêne vert et Chêne-liège en bas de versant
- Maquis boisé sur relief saillant avec roche affleurante
- Plantation de Pin pignon sur relief saillant
- Maquis à Bruyère arborescente et Chêne vert sur une crête rocheuse
- Sans réserves Pin pignon , Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona. x Avec réserves
- Taillis de Chêne vert sur anciennes terrasses de culture
23 Suberaie claire sur matériaux détritiques du Pliocène E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
l’Arizona. x
En mélange avec d’autres essences : Chêne-liège, Eucalyptus*. * Utiliser des espèces non gélives : darlympleana, gunii par exemple. Station 6 Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude
x Inférieure à 300 mètres. Position topographique x Vallon, bas de versant, rentrant de versant (combe), replat. Expositions x Toutes.
Pente x Faible (inférieure à 10%) ou nulle. Position géographique x Au sud-est des Aspres (triangle Céret-Nidolères-Fourques) et entre Thuir et le Causse de Castelnou. Végétation la plus fréquente x Asperge sauvage, Salsepareille, Lierre, Capillaire des ânes, Brachypode rameux, Ciste de Montpellier, Garance voyageuse, Fragon, Aubépine, Bruyère arborescente, Nerprun alaterne. x
Chêne-liège, Robinier, Cormier. Caractéristiques essentielles du sol x
du Pliocène. x Texture : sableuse, sablo-limoneuse, limono-sableuse, devenant argileuse en profondeur. x Profondeur : moyenne à importante (supérieure à 30 cm). x Pierrosité : variable mais souvent moyenne à importante (supérieure à 20%).
Caractéristiques du sous-sol La profondeur d’apparition de bancs de cailloutis est souvent importante, ce qui permet aux arbres de se développer très correctement. Couverture spatiale x Assez répandue sur matériaux détritiques du Pliocène mais peu étendue.
Les peuplements les plus fréquents Il s’agit de peuplements complets de Chêne vert, de Chêne pubescent et de Chêne- liège, souvent en mélange. Parfois, d’autres essences (Robinier, Cormier…) sont présentes à l’état disséminé. Dans la plupart des cas, les arbres sont vigoureux. Leur qualité est moyenne : troncs souvent flexueux ou tordus, grosses branches basses. Les plus grands arbres peuvent atteindre une hauteur de 8 à 13 mètres pour un diamètre de 15 à 30 cm à une cinquantaine d’années. Taillis de Chêne vert dans une combe 24 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Chênaies en conditions favorables (vallons, replats et bas de versant) sur matériaux détritiques du Pliocène Les contraintes En raison de la forte sensibilité des sols à l’érosion, de grandes précautions seront prises lors de la réalisation du travail du sol avant plantation. Celui-ci pourra être localisé (réalisation de potets individuels à l’em- placement de chaque plant) ou effectué en plein parallèle- ment aux courbes de niveau par exemple. Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43, 44, 45, 46 et 47) Il s’agit de stations difficiles à potentialités forestières moyennes. Les sols présentent des contraintes importantes (compacité, faibles réserves en eau, teneur en alumi- nium pouvant provoquer une toxicité) même si, du fait de la situation topogra- phique en secteurs d’accumulation, leur profondeur est bonne. Le climat typique- ment méditerranéen qui règne à cette alti- tude accentue ces contraintes. L’objectif principal peut être : • la production de bois de chauffage par exploitation des taillis. On évitera cependant les coupes à blanc au profit des « éclaircies de taillis » étant donné la forte sensibilité des sols à l’érosion, • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand c’est possible, une gestion sylvopastorale des taillis de Chêne pubescent (« éclaircie » et débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) et une amélioration des taillis de Chêne vert par « remontée du couvert » (élagage des brins et éclaircie « par le bas » préservant un couvert dense) sont les meilleures garanties de protection,
à l’érosion. Les principales recommandations consistent à éviter tout bouleversement du sol, à maintenir toujours un couvert forestier et, éventuellement, à planter des arbres adaptés (voir ci-dessous), • l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie, débroussaillement, et éventuellement plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),
sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables. Que planter sur cette station ? Les sols sont souvent compacts et peuvent devenir secs en été même si la position topographique leur évite une sécheresse extrême. De plus, ils sont très sensibles à l’érosion. On évitera donc de les mettre à nu et on préférera toujours conserver un couvert forestier. Les plantations sont à envisager seulement pour la protection des sols, dans le cadre d’un aménagement paysager ou pour la remise en valeur de suberaies. Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. 25 E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
Cyprès de l’Arizona, Frêne à fleurs, Erable de Montpellier. x
Sur sol profond restant frais : Mico- coulier, Platane. x
Aulne à feuilles en cœur, Cormier, Olivier.
Station 7 Maquis_sur_versant_abrupt_et_rocheux'>Maquis sur versant abrupt et rocheux Maquis en conditions défavorables, à moins de 300 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude
x Inférieure à 300 mètres. Position topographique x Crête, haut de versant, versant. Expositions x Toutes.
Pente x Assez forte à forte (supérieure à 50%). Végétation la plus fréquente x
Lavande stéchade, Ciste
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : sablo-limoneuse, limono-sableuse. x Profondeur : faible (inférieure à 30 cm). x Pierrosité : importante (supérieure à 50%). x Roches apparentes : variables (jusqu’à 50%). Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enracinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Répandue en dessous de 300 mètres d’altitude et étendue.
Les formations les plus fréquentes Il s’agit de maquis de Bruyère arborescente, Ajonc à petites fleurs, Ciste de Montpellier et Chêne kermès… Des arbustes sont parfois présents à l’état disséminé (oliviers rabougris qui formaient autrefois des vergers, pistachiers). Localement, des reboisements ont été réalisés (Pin pignon) mais les arbres restent petits (hauteur inférieure à 4 mètres à 20 ans). Il s’agit de maquis dits « stationnels » dus au conditions naturelles très difficiles et non au passage du feu. 26 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Maquis sur saillant de versant Les contraintes Les deux contraintes princi- pales sont la sensibilité de ces formations à l’incendie et leurs positions topographiques en conditions particulièrement défavorables entraînant une très faible épaisseur des sols.
Que faire dans ces formations ? (voir pages 45, 46 et 47) Il s’agit de stations à très faibles potentialités. Les conditions sont très difficiles. Des interventions de gestion ne se justifient généralement pas. L’objectif principal peut être • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion pastorale (débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux dans les secteurs peu pentus) est la meilleure garantie de protection,
érodés. Les principales recommandations consistent à éviter tout bouleversement du sol et à maintenir la végétation existante,
d’un mas. Si le relief n’est pas accidenté, l’intervention à pratiquer sera un débroussaillement suivi éventuellement de la plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous) par place, aux endroits où le sol est moins superficiel. Que planter sur cette station ? Les sols sont très superficiels ; la roche affleure même le plus souvent. Dans ces conditions, le propriétaire ne plantera des arbres que s’il a un objectif paysager. Les plants seront installés par place, là où le sol est moins superficiel. E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona dans les poches de sol les plus profondes Station 8 Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude
x Inférieure à 300 mètres. Position topographique x Versant, replat, rentrant de versant (combe). Expositions x Toutes.
Pente x Faible à moyenne (inférieure à 25%). Végétation la plus fréquente x
stéchade, Garance
x Arbousier, Chêne-liège, Chêne vert, Chêne pubescent. Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : sablo-limoneuse, limono-sableuse, limoneuse. x Profondeur : faible à moyenne (inférieure à 50 cm).
x Pierrosité : moyenne à forte (supérieure à 20%). x Roches apparentes : variables mais généralement peu importantes (inférieure à 20%). Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enracinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Peu répandue et peu étendue. Les formations et peuplements les plus fréquents Il peut s’agir de maquis à Bruyère arborescente, Ajonc et Ciste de Montpellier qui représentent un stade de dégradation dû au passage répété des incendies. Avec le temps, s’ils ne sont pas à nouveau touchés par les incendies, ces maquis seront petit à petit reconquis par les Chênes qui reconstitueront des peuplements forestiers. Il peut aussi s’agir de chênaies dans les parcelles qui ont échappé au passage du feu : Chêne vert,
général. La hauteur des chênes verts varie de 4 à 6 mètres à 60 ans pour un diamètre de 15 à 25 cm. Les chênes-lièges, généralement plus âgés, peuvent atteindre 7 à 8 mètres de haut pour des diamètres variant de 35 à 55 cm. Peuplement de Chêne vert, Chêne-liège et Chêne pubescent débroussaillé 28 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Maquis ou chênaies en conditions favorables, à moins de 300 mètres d’altitude, sur schistes
Les contraintes Elles sont principalement dues aux difficultés d’accès, notam- ment pour les secteurs « pro- tégés » de replats ou de combes qui sont rarement accessibles en raison de leur situation au milieu de versants souvent fortement pentus. Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 43, 44, 45 et 47) Il s’agit de stations à potentialités faibles à moyennes. Du fait de la position topographique en secteur d’accumulation, les sols ont un peu de profondeur mais le climat typiquement méditerranéen à cette altitude accentue la sécheresse générale en été. L’objectif principal peut être
parcelle, • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion sylvopastorale (« éclaircie » des taillis de Chêne pubescent ou des suberaies et débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux) est la meilleure garantie de protection, • l’aménagement paysager ou récréatif qui peut être intéressant si la parcelle se trouve près d’un mas. Les interventions consisteront en éclaircie, débroussaillement, et éventuellement plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous),
sylvopastorale et la protection contre les incendies. Dans la plupart des cas, des interventions de remise en valeur (levée de liège brûlé ou surépais, exploitation d’arbres tarés ou dépérissants et éventuellement plantation de jeunes chênes-lièges) seront indispensables. Que planter sur cette station ? La profondeur des sols est irrégulière et les secteurs concernés sont souvent limités en surface et parfois d’accès difficile : les plantations auront donc surtout un but paysager.
E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
de l’Arizona, Frêne à fleurs, Erable de Montpellier. x
Sur les versants exposés au nord, dans les secteurs où le sol est le plus profond : Cormier, Chêne pubescent.
Station 9 Maquis boisé sur relief saillant avec roche affleurante Maquis boisé ou non, chênaies basses ou plantations sur versant terrassé, entre 300 et 500 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude x Entre 300 et 500 mètres. Position topographique x Toutes mais principalement sur les crêtes étroites, sur les versants à pente moyenne non terrassés ou à pente forte, et sur les hauts de versant à pente moyenne à forte. Expositions x Toutes.
Pente x Moyenne à assez forte (de 20 à 50%). Végétation la plus fréquente x
étroites. x
Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : sablo-limoneuse, à limono-sableuse. x Profondeur : faible à très faible (inférieure à 30 cm). x Pierrosité : forte (supérieure à 50%). Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non parallèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enracinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Répandue et étendue entre 300 et 500 mètres d’altitude. Les formations et peuplements les plus fréquents Il s’agit de maquis bas d’Ajonc, de Cistes et de Bruyère arborescente où des chênes verts et plus rarement des chênes-lièges sont parfois disséminés. Ces formations ont subi les passages répétés du feu, notamment dans le nord-est du massif. Les parcelles qui n’ont pas été touchées par un incendie récent portent des chênaies basses. La hauteur des arbres ne dépasse pas 2 à 3 mètres à l’âge adulte. Des plantations ont parfois été réalisées sur ces stations et sont intégrées à de vastes secteurs de reboisement. Les essences utilisées le plus couramment sont le Pin pignon, le Cèdre de l’Atlas et le Pin maritime. La hauteur des arbres ne dépasse pas 2 mètres à 20 ans. 30 Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques. Plantation de Pin pignon sur relief saillant Les contraintes Les principales contraintes sont la forte sensibilité de ces for- mations à l’incendie et la faible épaisseur des matériaux fins au-dessus de la roche.
Que faire dans ces peuplements ? (voir pages 45, 46 et 47) Il s’agit de stations à très faibles potentialités. Les conditions sont très difficiles. Des interventions de gestion ne se justifient généralement pas. L’objectif principal peut être • la protection contre les incendies qui restera omniprésente dans l’esprit des gestionnaires. Quand elle est possible, une gestion pastorale des maquis (débroussaillement suivi d’un entretien par les animaux dans les secteurs peu pentus) est la meilleure garantie de protection,
car ils sont très souvent érodés. Les principales recommandations consistent à éviter tout bouleversement du sol et à maintenir la végétation existante,
d’un mas. Si le relief n’est pas trop accidenté, l’intervention à pratiquer sera un débroussaillement suivi éventuellement de la plantation d’arbres adaptés (voir ci-dessous) par place, aux endroits où le sol est moins superficiel. Que planter sur cette station ? Les sols sont très superficiels ; la roche affleure même souvent. Dans ces conditions, le propriétaire ne plantera des arbres que s’il a un objectif paysager. Les plants seront installés par place, là où le sol est le moins superficiel. E S S E N C E S U T I L I S A B L E S x
Pin pignon, Pin d’Alep, Cyprès vert, Cyprès de l’Arizona. x
Chêne-liège dans les poches de sol les plus profondes. Station 10 Taillis de Chêne vert sur anciennes terrasses de culture Chênaies, maquis de dégradation ou plantations récentes en conditions favorables, entre 300 et 500 mètres d’altitude, sur schistes Êtes-vous vraiment sur cette station ? Altitude x Entre 300 et 500 mètres. Position topographique x Versant à pente moyenne terrassé ou à pente faible, replat de versant, rentrant de versant (combe), bas de versant, crête large.
Expositions x Toutes. Pente x Faible à assez forte (inférieure à 50%). Végétation la plus fréquente x
Asperge sauvage, Ajonc à petites fleurs, Ciste de Montpellier, Chèvrefeuille, Lierre, Salsepareille, Bruyère arborescente. x
pubescent, Châtaignier. Caractéristiques essentielles du sol x Roche mère : schistes. x Texture : sablo-limoneuse, limono-sableuse, limoneuse, limono-argileuse. x Profondeur : faible à moyenne (inférieure à 50 cm). x Pierrosité : moyenne à forte (supérieure à 20%). x Roches apparentes : assez rares (inférieure à 10%). Caractéristiques du sous-sol Un plan de schistosité non paral- lèle au sol et des feuillets minces favorisent l’enracinement des arbres et leur croissance. Couverture spatiale x Répandue mais peu étendue en général. Les formations et peuplements les plus fréquents Il s’agit de peuplements de Chêne vert, Chêne pubescent, Chêne-liège, purs ou mélangés. Plus rarement, notamment en bas de versant ou sur des replats, on trouve du Châtaignier mélangé aux Chênes ou formant des peuplements purs. La vigueur des arbres est bonne en général. La hauteur des Chênes peut atteindre 10 mètres à l’âge adulte. Plus couramment, elle est de 7 à 8 mètres pour des diamètres variant de 20 à 25 cm. Si ces peuplements ont subi récemment un incendie, les formations présentes sont des maquis d’Ajonc, de Cistes et de Bruyère arborescente. Dans certains secteurs, au nord du massif, des plantations sur terrasses ont été réalisées sur des superficies importantes pour la remise en valeur des propriétés après l’incendie de 1976. Les essences les plus utilisées sont le Cèdre de l’Atlas, le Pin pignon et le Pin maritime. La hauteur des arbres atteint selon les essences : - pour le Pin pignon, 2 à 4 mètres à 15 ans et 12 mètres à 70 ans, - pour le Cèdre de l’Atlas, 4 à 6 mètres à 20 ans, - pour le Pin maritime, 6 à 7 mètres à 15 ans.
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