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Ciste blanc, blanchâtre ou cotonneux


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Ciste blanc, blanchâtre ou cotonneux



(Cistus albidus)

En catalan : Argentis ou Estepa bla

Etymologie : du grec kistos = boîte, capsule (à cause des fruits)

Sous-arbrisseau de 40 cm à 1 mètre de haut, velouté et blanchâtre.

Dans les Aspres, il est présent en dessous de 500 mètres d’altitude,

dans les garrigues et les maquis.

- Feuilles plates, blanchâtres.

- Fleurs roses, larges de 4 à 6 cm, en mai-juin.

Ciste de Montpellier



(Cistus monspeliensis)

En catalan : Estepa negra

Etymologie : du grec kistos = boîte, capsule (à cause des fruits)

Arbrisseau d’environ 1 mètre de haut, à tiges dressées, souples et

lisses, issues souvent de rejets de souche.

Dans les Aspres,  il est présent en dessous de 500 mètres d’altitude

(sauf sur roche carbonatée), quelles que soient les conditions. Il

accompagne souvent le Chêne vert dans les maquis sur les sols secs.

Rameaux velus et visqueux.

Feuilles vert foncé, étroites, à bords enroulés, collantes.

- Fleurs blanches, en grappes, en mai-juin.

- Fruits : capsules arrondies, avec 5 loges à l’intérieur.



Flore



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Flore

Fougère aigle



(Pteridium aquilinum)

En catalan : Falguera aquilina ou Falguera communa

Etymologie : du grec pteris = fougère et pteron = aile,

et du latin aquila = aigle

P

lante vivace de 40 cm à 2 mètres de haut.



Dans les Aspres, elle est présente dans les landes, dans les peuplements

clairs et dans les trouées des peuplements à couvert plus sombre à partir

de 500 mètres d’altitude. Elle devient fréquente à plus de 800 mètres.

Elle était autrefois souvent utilisée comme litière pour les animaux.

Frondes (feuilles) triangulaires, 3 ou 4 fois découpées successivement.

- Divisions primaires opposées et divisions de dernier ordre velues en

dessous et un peu enroulées.

Frêne commun



(Fraxinus excelsior)

En catalan : Freixe

Etymologie : du latin excelsior = élevé

Grand arbre pouvant atteindre 35 mètres de haut, au tronc droit, souvent

fourchu et à la cime peu ramifiée.

Dans les Aspres, il est fréquent dans les ripisylves au bord des cours d’eau,

surtout au-dessus de 500 mètres et dans les combes au-dessus de 800 mètres

où il reconquiert des terres délaissées. Dans certains cas, des semis natu-

rels s’installent dans des conditions qui ne conviennent pas à la produc-

tion d’un bois de qualité.

Produits : utilisé autrefois en charonnage, carrosserie, pour la fabrication

de skis et de raquettes de tennis, le Frêne commun est aujourd’hui employé

dans des secteurs aussi divers que la menuiserie, l’ébénisterie, la fabrica-

tion d’avirons, de queues de billard, des manches d’outils...

- Ecorce d’abord lisse et claire (jaunâtre) puis fissurée gris-beige.

Rameaux gros, opposés 2 à 2, avec nombreuses cicatrices foliaires.

Bourgeons pyramidaux, gros et noirs, opposés 2 à 2.

Feuilles vert tendre, composées de 7 à 15 folioles ovales, pointues et

dentées. Tombent chaque année.

- Fruits munis d’une aile, groupés en grappes qui restent sur l’arbre jus-

qu’au printemps.

Fragon ou Petit houx

(Ruscus aculeatus)

En catalan : Brusc ou Galzeran

Etymologie : du latin aculeatus = en forme d’aiguille

Sous-arbrisseau de 30 à 90 cm de haut.

Dans les Aspres, il se trouve en dessous de 400 mètres d’altitude, dans

les chênaies situées en conditions favorables.

- Tiges dressées, vert foncé, avec des stries longitudinales, formant des

touffes (plante buissonnante).

- « Feuilles » (qui sont en fait des rameaux transformés) petites (2 à 3 cm),

sessiles (sans queue), ovales, rigides, piquantes.

- Fleurs verdâtres et violacées, sous la « feuille », en septembre.

- Fruits : baies rondes et rouges (comme le fruit du houx), toxiques.



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Garance voyageuse



(Rubia peregrina)

En catalan : Roja

Etymologie : du latin ruber = rouge (à cause de la couleur de sa racine)

et peregrinus = voyageur

Plante vivace de 30 cm à 1,50 mètre de haut.

Dans les Aspres, elle est fréquente en dessous de 500 mètres d’altitude, sur

roche carbonatée ou non, dans les chênaies vertes et pubescentes.

Tiges à 4 angles, grimpantes grâce à des petits crochets disposés sur

les angles.

- Feuilles coriaces, avec des petits crochets sur les bords, verticillées



généralement par 4. Persistantes.

- Fleurs jaunâtres à l’aisselle des feuilles, en juin.

- Fruits : baies noires.

Genêt à balais ou Sarothamne

(Cytisus scoparius ou Sarothamnus scoparius)

En catalan : Ginesta d’escombres ou Ginestell

Etymologie :

Cytisus scoparius : du grec kutisos = luzerne arborescente

et du latin scoparius = servant à faire des balais

- Sarothamne : du grec saros = balai et thamnos = buisson

Arbrisseau de 1 à 3 mètres de haut.

Dans les Aspres, il est fréquent sur schistes, au-dessus de 500 mètres

d’altitude, dans les landes et en lisière des peuplements forestiers.

Il était autrefois utilisé pour confectionner des balais.

Tiges dressées, vertes, anguleuses, glabres (sans poils).

Feuilles inférieures composées de 3 folioles, feuilles supérieures

simples. Tombent rapidement.

Fleurs papilionacées, jaunes, grandes, sur les rameaux de l’année

précédente, en mai.

Fruits : gousses avec longs poils.



Genévrier commun

(Juniperus communis)

En catalan : Ginebre

Etymologie : du celtique juneperus = âpre (à cause de la saveur du fruit)

- Arbuste de 2 à 10 mètres de haut, au tronc droit.

Dans les Aspres, il pousse dans les garrigues ou sur les pelouses pâturées

ainsi que dans les maquis boisés ou non. Dès que le couvert se ferme, il

dépérit.

Produits : peu ou pas utilisé, son bois se travaille bien (tournerie, marque-

terie, sculpture). Ses baies sont utilisées dans la fabrication de liqueur (gin,

genièvre).

Aiguilles très piquantes, de 1 à 2 cm de long, avec une bande glauque

(vert-bleuâtre) sur la face supérieure. Persistantes.

Fruits : petits (0,5 cm), ronds, glauques la première année, bleu-noir la



deuxième.

En comparaison le Genévrier oxycèdre ou cade (Juniperus oxycedrus)

possède deux bandes glauques sur les aiguilles et son fruit est plus gros et

brun. On le trouve également dans les Aspres.



Flore



57

Flore

Germandrée scorodoine



(Teucrium scorodonia)

En catalan : Escorodonia

Etymologie : de Teucer, prince de Troie qui découvrit les propriétés

médicinales de la germandrée, et du grec scorodon = ail

Plante vivace de 25 à 75 cm de haut, couverte de poils, mellifère. Feuilles

et fleurs diurétiques, toniques et antiscorbutiques.

Dans les Aspres, elle est fréquente au-dessus de 300 mètres d’altitude, plutôt

en conditions favorables.

- Tiges dressées.

Feuilles opposées, pétiolées (pourvues d’une queue), ovales, de 3 à  7 cm

de long, crénelées, vert pâle en dessous.

Inflorescences blanc-verdâtre, formant des grappes en haut de la

plante, en juillet. Subsistent sèches sur la plante pendant l’hiver.

Houx

(Ilex aquifolium)

En catalan : Greu ou Grevol

Etymologie : du latin Ilex désignant le Chêne vert à cause de la ressemblance des feuilles

Arbuste ou petit arbre, généralement entre 2 et 10 mètres de haut.

Dans les Aspres, il est présent au-dessus de 500 mètres d’altitude dans les sous-bois de

peuplements feuillus.

Son bois blanc et très dense peut être utilisé en tournerie et en marqueterie, pour la sculpture

et la fabrication d’objets divers (cannes, manches de fouet et de cravache, instruments de dessin…).

- Ecorce jaune-verdâtre, lisse devenant avec l’âge noirâtre et crevassée.

- Jeunes rameaux verts.

Feuilles coriaces, ondulées, souvent épineuses, vert sombre, luisantes sur la face supérieure.

Persistantes.

- Fleurs blanches en bouquets à l’aisselle des feuilles de l’année précédente.

- Fruits : baies rouges, ovoïdes. Toxiques.

Merisier

(Prunus avium)

En catalan : Cirerer de bosc



Etymologie : du latin avis = oiseau (les oiseaux sont de grands consommateurs de merises)

Le merisier est le cerisier sauvage. La plupart des caractéristiques sont communes aux deux

arbres. Seules la forme de l’arbre et sa hauteur sont vraiment différentes.

Le merisier est un arbre pouvant atteindre 20 mètres de haut, au tronc droit, à la forme

pyramidale et au couvert clair.

Dans les Aspres, il se trouve au-dessus de 500 mètres d’altitude, sur les sols profonds, soit

à proximité des cours d’eau (bas de versant, terrasses, fonds de vallon), soit dans les combes

à plus de 750 mètres d’altitude.

Produits : les gros bois de qualité sont recherchés pour être utilisés en menuiserie, ébénis-

terie, placage, tournerie, marqueterie ou lutherie.

- Ecorce rougeâtre, d’abord lisse puis s’exfoliant en lanières horizontales.

Jeunes rameaux rougeâtres, brillants.

- Bourgeons rougeâtres, groupés par 2 à 5 à l’extrémité des rameaux.

Feuilles vert tendre, molles, dentées, avec 2 glandes rougeâtres à la base du limbe

(partie verte de la feuille). Tombent chaque année.

Fleurs blanches en avril ou mai selon l’altitude.

Fruits (merises) : petites cerises, noires à maturité.



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Pin pignon ou Pin parasol



(Pinus pinea)

En catalan : Pi pinyer

Etymologie : du latin pinus = pin parasol et pinea = pomme de pin

Grand arbre pouvant atteindre 20 à 30 mètres de haut, au tronc trapu, parfois flexueux,

au port en boule dans le jeune âge, la cime devenant très étalée avec l’âge (d’où le



nom de parasol).

Dans les Aspres, quelques individus âgés sont présents  à  l’état isolé mais il est surtout

fréquent entre 300 et 500 mètres d’altitude, dans les reboisements réalisés après l’in-

cendie de 1976.

Produits : ses graines (pignons) sont utilisées en pâtisserie. Son bois, très résineux, est

peu utilisé sauf pour la pâte  à papier. Pourtant, ses caractéristiques technologiques

permettraient de l’employer en sciage.

- Ecorce brun-rouge dans le jeune âge puis crevassée en plaques.

- Jeunes rameaux gris-verdâtre, insérés à angle très aigu sur les branches. Pousse terminale

dominant peu les latérales (ce qui lui donne ce port caractéristique).

- Bourgeons cylindriques, pointus.

Aiguilles groupés par deux, longues (10 à 18 cm), souples. Persistantes (3 à 4 ans).

- Fruits : cônes (« pommes de pin ») globuleux, gros (7 à 13 cm).



Salsepareille



(Smilax aspera)

En catalan : Aritja ou Matavelies

Etymologie : du grec smilax, nom de la plante et du latin asper = piquant

Plante grimpante aux tiges flexueuses et épineuses.

Dans les Aspres, elle se trouve à moins de 500 mètres d’altitude dans les chênaies en

conditions plutôt favorables.

- Tiges anguleuses, flexueuses, généralement épineuses.

- Feuilles larges, arrondies en cœur, sans épines.

- Fleurs verdâtres.

- Fruits : baies rouges.

Pour la petite histoire, la Salsepareille est la base de la nourriture des Schtroumphs dans

la bande dessinée de Peyo.

Pin maritime



(Pinus pinaster)

En catalan : Pinastre

Etymologie : du latin maritimus = maritime (à cause de son adaptation à un climat doux

et humide), et pinaster : nom des pins en général dans l’Italie latine.

Le pin maritime est le pin présent dans les landes de Gascogne. C’est un arbre qui peut

atteindre 20 à 30 mètres de haut, au tronc flexueux et au couvert clair.

Dans les Aspres, il a été introduit entre 300 et 500 mètres d’altitude dans les reboise-

ments réalisés après l’incendie de 1976. Parmi les essences utilisées dans ces plantations,

c’est actuellement celle qui donne les meilleures croissances.

Produits : les petits bois sont employés pour la fabrication de pâte à papier. Les gros bois

sont utilisés pour l’emballage et en menuiserie.

- Ecorce d’abord crevassée et grise, puis en grandes plaques rougeâtres quand l’arbre

vieillit.

Bourgeons allongés, grands (5 cm).

Aiguilles très longues (10 à 20 cm), groupées par 2, rigides et un peu piquantes.

Persistantes.

- Fruits : cônes (pommes de pin) gros (10 à 18 cm).



Flore


Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

59

Amélioration

Ensemble des interventions ayant pour but de maintenir la crois-

sance et la vigueur maximale d’un peuplement et d’en sélection-

ner les arbres sur des critères de qualité. Ces interventions

regroupent les dépressages, les éclaircies (appelées aussi « coupes

d’amélioration ») ainsi que les opérations de conversion des taillis

en futaie.



Bac, bague

Versant d’une vallée exposé au nord (synonyme : ubac).



Bois de chauffage (ou bois de feu)

Ensemble des bois (bois rond, fendu, scié, coupé en bûches, en

quartiers, rondins de petite longueur, bois déchiqueté en bûchettes)

destinés à être brûlés pour chauffer les habitations ou pour l’agré-

ment, ou utilisés pour le charbonnage (transformation en char-

bon de bois).



Bois d’industrie

Voir bois de trituration.



Bois d’œuvre

Bois débité  à des dimensions (et formes) convenant pour la

fabrication d’éléments de construction (charpente), meuble, embal-

lage, aménagements. Le bois d’œuvre est couramment utilisé en

sciage, déroulage ou tranchage. Généralement, les arbres utilisés

doivent  être assez gros (diamètre  à 1,30 mètre supérieur  à 30-

35 cm).

Bois rond

Tous les bois abattus ou façonnés en grumes, billes, rondins ou

bûches.

Bois de trituration

Bois destinés à la fabrication de pâtes de cellulose, par des pro-

cédés mécaniques, chimiques ou mi-chimiques, ou encore à la fabri-

cation des panneaux de fibres et des panneaux de particules. Il

s’agit généralement de bois de faible diamètre issus de coupe inter-

venant dans les taillis ou de première éclaircie de futaies.



Brin

Arbre issu de rejet de souche.



Cépée

Ensemble des brins issus des rejets d’une même souche.



Coupes d’amélioration

Voir « éclaircies » et « amélioration ».



Coupe de furetage

Exploitation intervenant dans un taillis fureté. En Languedoc-

Roussillon, elles sont réalisées presqu’exclusivement dans le

Chêne vert : tous les 20 ans, elles prélèvent tous les brins âgés de

40 ans et laissent sur pied tous les brins âgés de 20 ans. Ces

coupes, traditionnelles dans certaines régions naturelles,

consistent surtout aujourd’hui en un prélèvement de tous les

gros arbres.

Coupes de jardinage

Exploitations intervenant dans une futaie irrégulière ou  jardinée

répétées régulièrement tous les 8 à 10 ans. Ces coupes consistent

à la fois :

- à récolter de gros arbres qui ont atteint le diamètre objectif, ce

qui permet également de mettre en lumière des taches de semis



naturels,

- à éclaircir les bouquets d’arbres d’âge moyen,

- à dépresser les jeunes arbres,

- à récolter les arbres malades ou dépérissants.



Coupes de régénération

Terme générique couvrant toutes les coupes qui permettent de

régénérer naturellement un peuplement (coupes préparatoires,

coupe d’ensemencement, coupes secondaires, coupe définitive,

coupes en bandes…). La coupe de taillis est également une coupe

de régérération.



Coupe de taillis

Exploitation intervenant dans un taillis simple. Elle consiste à

couper tous les brins systématiquement tous les 20 à 50 ans.

Coupe rase (ou coupe à blanc)

Exploitation systématique de tous les arbres présents dans une

parcelle. Cette intervention est généralement réalisée pour

renouveler un peuplement artificiellement par plantation ou, plus

rarement, par semis.

Coupe sanitaire

Exploitation intervenant généralement dans les peuplements

âgés en attente d’être renouvelés ou ayant subi une attaque

parasitaire (ou un accident climatique), qui a pour but de

prélever les arbres malades ou dépérissants.

Coupure stratégique (ou coupure verte)

A l’intérieur d’un massif forestier, grandes zones ouvertes où sont

pratiquées des activités agricoles (viticulture, arboriculture,

élevage, etc.). Ces coupures cloisonnent le massif boisé en vastes

parcelles de plusieurs dizaines d’hectares. Elles ont pour but de

canaliser ou de fractionner le feu, et de permettre l’intervention

des secours en toute sécurité.

Courbe de niveau

Courbe qui réunit tous les points de même altitude.

C

B

A



Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

60

Les termes qui apparaissent en caractères italiques figurent en fin de document dans la flore ou le lexique des termes techniques.

Glossaire

Couvert (forestier)

Proportion de la surface couverte par la projection verticale des



houppiers de l’ensemble des arbres d’un peuplement.

Débardage

Opération d’exploitation forestière consistant à amener les arbres

abattus depuis la parcelle jusqu’à une place de dépôt où un

camion viendra les chercher. Généralement, le débardage

s’effectue avec un « porteur » (tracteur qui porte les bois) sur

terrain plat  et avec un « skidder » (tracteur qui traîne les bois)

sur terrain en pente. (Verbe : débarder).

Débroussaillement

Intervention consistant à supprimer la végétation arbustive dans

une parcelle, un pare-feu ou en bord de piste. Elle peut être

complétée par l’élagage  des branches basses des arbres. Elle a

généralement pour but de prévenir les incendies (réduction de la

masse combustible et des risques de départ de feu) ou de

reconquérir des pâturages. Ces deux objectifs sont souvent

complémentaires. (Verbe : débroussailler).



Dégagement

Intervention consistant à supprimer la végétation qui

concurrence des plants ou des semis naturels, les privant de

lumière (concurrence aérienne) ou d’eau (concurrence racinaire).

Les dégagements peuvent être manuels, mécaniques ou

chimiques. (Verbe : dégager)



Démasclage

Récolte du liège de mauvaise qualité (« liège mâle »). En général,

il s’agit de la première récolte dans la vie de l’arbre. (Verbe :

démascler).



Dépressages

Travaux d’amélioration intervenant dans des semis naturels (de

toutes essences) ou dans un jeune taillis (généralement de

Châtaignier), plus rarement dans des plantations. Le dépressage a

pour but d’abaisser la densité des jeunes arbres pour maintenir

leur croissance et pour les sélectionner d’après leur qualité. Les

arbres coupés sont laissés au sol car ils sont trop petits pour être

commercialisés (leur hauteur est de 6 mètres maximum). (Verbe :

dépresser).



Drageon

Tige issue du développement d’un bourgeon situé sur la racine

d’un arbre. En grandissant, le drageon se crée son propre

système racinaire et devient un individu autonome. Le Chêne



vert, le Merisier, le Robinier sont des essences utilisant

couramment ce mode de reproduction.



Eclaircie

Intervention consistant à abaisser la densité des arbres dans une



futaie régulière pour maintenir leur croissance, les sélectionner sur

leur qualité et conserver un bon état sanitaire et une bonne

stabilité au peuplement. Les arbres exploités sont commercialisés

et fournissent un revenu au propriétaire qui est minime lors de la

première  éclaircie puis va en augmentant. Suivant l’âge des

arbres et leur vitesse de croissance, les éclaircies sont réalisées

tous les 4 à 10 ans. (Verbe : éclaircir).

« Eclaircie de taillis »

Expression désignant une intervention consistant à abaisser la

densité des brins (ou des cépées) dans un taillis. Elle peut

intervenir dans les taillis de chênes méditerranéens et a alors

souvent, outre la production de bois de chauffage, un objectif

paysager, sylvopastoral ou de protection des sols. 



Elagage

Coupe des branches basses des arbres, notamment :

- pour produire un bois sans nœud sur une hauteur de 6 mètres

en général : dans ce cas, l’élagage se pratique suivant des règles

bien précises (précocement, modérément, progressivement),

- dans le cadre d’une « remontée de couvert » dans des chênaies

méditerranéennes sensibles au feu pour casser la continuité

verticale dans les peuplements.

(Verbe : élaguer).


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