Propositions et sous-phrases averbales.
Propositions averbales.
À la place d'une proposition conjonctive essentielle, que non est seul possible (comp. oui, si) :
II croit (ou dit) que non (*que pas, *que non pas). — Pour moi, il était bien assez fort [comme médecin]. Pour d’autres, il paraît que non (romains, Knock, II, 1). — Les auxiliaires de négation relative sont exclus aussi : *Il dit que jamais (ou que rien, etc.).
Non tient lieu aussi d'une proposition, mais sans que, après dire, et la locution signifie parfois « refuser », sans qu'il y ait un véritable discours, comme dire oui « accepter » ; cf. § 1105, c. — Pas est exclu.
Pas s'emploie comme équivalent d'une proposition sans que, ou d’un infinitif, après préférer ou une formule verbale avec mieux (ou autant pris dans un sens analogue : cf. § 985, Rl)
Remarque. : Dans cette circonstance, non semble rare et récent ; n'est-ce pas une façon de rendre plusrégulier un tour paraissant négligé ? Une autre régularisation est d'introduire un ne en l'occurrence hypercorrect (§14,R2): Vous voulez voir ? (...) -°Je ne préfère pas (Orsenna, Exposition coloniale, p. 494).
Je donnai cette lettre à lire à quelqu’un de confiance, poursavoirsi [...] je pouvais me risquer. On m'assura qu’il valait mieux pas [= il valait mieux que je ne me risque pas] (Léautaud, Petit ami, Vil). — Le cas échéant, elle se rappelle qu’elle a une mère. Son père, elle préfère pas (aragon, Blanche ou l’oubli, F°, p. 12).
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