Historique : Point comme mot-phrase est reçu sans réserveau XVIIe s., par ex. dans Ac. 1694. Cet emploi est déjà attesté au siècle précédent : Vous me pourriez dire que je faulse mon serment point, point! (N. du Fail. Propos rustiques, IX.) — Notons aussi : Avez-vous de l'argent ? pas trop (Ac 1694, art. pas). — Luy céderez-vous vos droits? nullement (ib., art. nullement).
Remarque : On pourrait insérer ici les ex. de pas forcément et de pas nécessairement qui ont été cités § 1027, b, 7° pour illustrer l'emploi depas devant un adverbe (autre que de degré ou de temps).
— On peut avoir peur de ne pas dormir et nullement d’un duel sérieux, d’un rat et pas d’un lion (proust, Rech., t. III,P .834 ).-l’herbe poussait où elle doit pousser et pas ailleurs (Duhamel, les plaisirs et les jeux, IV, 7). — Si je le savais vraiment, et pas de cette façon incertaine [...], je le sauverais (malraux, condition hum., p. 79).
Point: Je pardonne à mes ennemis, et point à mes flatteurs (Ac. 1835-1935).-S’il n’y avait point de femmes au village, il [= le curéj ] arriverait peut-être à faire des saints, mais point de bons catholiques (aymé, jument verte, vu).[Dans cet ex., point est plus régional que littéraire.]
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