Le discours indirect rapporte le discours d’un locuteur en le modifiant et en le présentant avec une proposition subordonnée ou une construction infinitive.
Proposition subordonnée : Le directeur exige que le secrétaire de séance se taise.
Construction infinitive : Le directeur lui demanda de se taire.
Le discours indirect nécessite aussi l’usage d’un verbe introducteur.
Exemples
Le professeur précise qu’il est nécessaire de se concentrer.
Richard admet qu’il se trompe souvent.
Il est introduit par les conjonctions de subordination “que” (qu’), et “si” (s’) et les prépositions “à” et “de”.
Exemples
Igor raconte qu’il a été subjugué par ce cinéma.
Gaël lui demande si elle va bien.
Paul demande à se rendre à cet endroit.
La police lui demande de se rendre.
Le discours indirect n’utilise pas de guillemets et de deux-points.
Exemples
Discours direct : Jean lui assure que : son père va bien. Jean lui assure que son “père va bien”.
Discours indirect : Jean lui assure que son père va bien.
Le discours et la ponctuation ne font pas état des sentiments du locuteur : le ou les locuteurs sont présentés à la troisième personne.
Exemples
Discours direct : Jean lui assure qu’heureusement son père va bien. Jean lui assure que son père va bien !
Discours indirect : Jean lui assure que son père va bien.
Le discours indirect ne comporte pas de marques d’oralité (hésitations, interjections comme “ah”, “oh”, etc., répétitions, termes familiers comme “bon, “quoi”…) et n’emploie pas le langage familier.
Exemples
Discours direct : Jean lui assure que, ouf, son père va bien.
Discours indirect : Jean lui assure que son père va bien.
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