Tili o’rganilayotgan

Comparaison du début et de la fin du roman
Le personnage :
- Au début, Duroy a l’allure fière d’un militaire, séduisant. Il essaie de ressembler à un homme de bonne société par ses vêtements mais on voit bien qu’il n’a pas le sous et que sans cela, il est impossible de devenir quelqu’un. ("il ressemblait bien au mauvais sujet de roman policier"). Duroy est seul, sans sous, sans femme et pourtant il a le désir de conquête amoureuse et sociale.
- A la fin, il est arrivé à son but, il est marié, tout Paris est à ses pieds, il n’est plus dans le besoin. Cependant, Duroy a changé d’aspect mais pas d’esprit : son élégance est grandie mais son esprit est toujours le même, celui d’un homme qui rêve de conquête, un homme égoïste se servant de n’importe quel moyen pour arriver a conquérir la bonne société.


L’endroit :
- Au début, Duroy est parmi le peuple, oublié dans la foule, il mange dans des restaurants minables, se promène dans la rue ("il fut sur le trottoir"), il ne sait pas où aller. L’endroit est morbide, plein de monde ("Soir d’été", "l’air manque", "chaude comme une étuve", "haleines empestées", "miasmes infâmes")
- A la fin, le lieu est plus divin : Église, odeur fine de Benjoin, encens. On perçoit là que Duroy est bien passé d’un endroit morbide à un endroit superbe. La foule n’est plus ignorante envers Duroy comme au début mais elle acclame celui-ci ("un peuple venait acclamer", "afin de les voir passer"). Duroy est considéré par tout Paris.

Maupassant fait donc apparaître Duroy dans le début et la fin de son roman dans des contextes différents par le luxe et par la réussite sociale. Mais Duroy conserve tout le long du roman cet instinct de conquête et d’ascension en prenant appui sur tout ce qui pourrait l’aider à monter et en particulier les femmes (Rachel, Mme de Marelle, Mme Forestier, Mme Walter, Suzanne Walter).

Le résumé du roman
Le héros principal de ce roman est Georger Duroy. Nous allons voir comment Maupassant montre l ‘évolution de ce personnage. Georges Duroy avait été paysan . Mais la guerre coloniale à laquelle il a participé l’a dépravé, lui a appris a piller la population indigène, à marauder, et c’est pourquoi après la démobilisation il n’a pas voulu revenir dans son village pour reprendre son travail de paysan. Il s’installe à Paris. Nous le voyons flâner dans les rues envahies par la foule. Le voilà parmi les filles de joie, prêt à devenir souteneur, à vivre à la charge des prostituées. S’étant aperçu que les femmes le regardent avec intérêt, Georges Duroy comprend auùil peut exploiter son qttrqit nqturel et en fqire qussi une source dùexistence.
En effet, la nature a bien aidé Georges Duroy. Il est beau, viril, fort. Il aurait pu devenir un bon père de famille. Mais il fait de ces qualités, données par la nature, l’objet de spéculation. Bientôt il comprend que ce n’est pas obligatoire d’être instruit pour parvenir . Il rencontre Charles Forestier, son camarade de classe qui lui propose de faire une série d’articles sur la guerre en Afrique. Forestier qui travaille comme rédacteur dans la feuille qui porte un grand titre Vie Française, promet à Duroy d’aider à les publier . Mais Georges Duroy n’arrive pas à rèdiger son article puisqu’il est tout-à-fait étranger aux problèmes sociaux. Après une soirée de tentatives stériles, n’ayant rien écrit , Georges Duroy se rend chez son ami dont la femme, Madleine, le tire d’ambarras, ayant vite fait l’article que Geoges Duroy signe. D’autres articles sont rédigés de la même manière. Duroy entre dans le journalisme, et Maupassant nous montre avec sarcasme la vénalité de la presse bourgeoise. Après la mort de Forestier, Duroy épouse Madeleine et occupe sa place dans la rédaction. Ses collègues se moquent de lui, car ses articles ressemblent comme deux goutes d’eau à ceux de Charles...
Georges Duroy gravit les échelons de la promotion sociale, n’ayant pourtant pas de capacités particulières. Il continue à exploiter en sa faveur sa virilité. Pour devenir familier de la maison chez l’éditeur du journal, M. Walter, gros financier qui influence la politique colonialiste du gouvernement, il fait semblant d’aimer sa femme vieillissante, la contraignant à devenir sa maîtresse. Il ferme les yeux sur les rendez-vous d’amour entre sa femme et un riche vieillard, de Vaudrec, qui ont lieu dans sa maison, parce qu’il sait que Madeleine héritera des millions de cet homme.
Duroy fait semblant de ne pas s’apercevoir que sa femme a souvent des rendez-vous avec le ministre Laroche-Mathieu, car il comprend que cette liaison facilite sa carrière.
Quand Maupassant caractérise le ministre Laroche- Mathieu, il dit, que c’est un champignon qui a poussé sur le fumier du suffrage universel. C’est-à-dire, selon Maupassant l’égalité et la démocratie dans la société bourgeoise ne sont qu’un mythe. Laroche-Mathieu est utilisé par l’élite de la bourgeoisie comme un homme de paille. C’est un personnage corrompu. Les journaux publient à son de trompe, qu’un homme du peuple est devenu ministre , et Laroche-Mathieu exécute docilement tous les ordres de la bourgeoisie.
Pour parvenir encore plus haut, Duroy commence à faire la cour à la fille de M. Walter. Mais pour l’épouser il doit divorcer d’avec Madeleine. Le catholicisme exige des raisons extrêmement importantes pour prononcer le divorce ; il lui faut, par exemple, des preuves de l’adultère. Et Georges Duroy épie sa femme allant au rendez-vous avec Laroche- Mathieu , puis il cherche un commissaire de police, ils enfoncent la porte de la chambre du rendez-vous et le procès-verbal de l’adultère est rédigé.
Tout cela fait, Georges Duroy se présente au cabinet de Walter, le met au courant de tout ce qui vient de se passer.
A la fin du roman nous assistons à l’apothéose de Georges Duroy. La cérémonie du mariage de Duroy et de la fille de M. Walter est pompeuse. Une foule énorme admire ce couple sortant de l’église. Georger regarde d’un air hautain par-dessus les têtes de la foule, tout Paris s’étend devant lui. Son but est atteint : il sera membre du gouvernement.
Ainsi la satire de la futilité, de l’amoralité et de la criminalité des gens pareils à Duroy se transforme en tragédie du peuple français dont les destinées sont réglées par les gens tels que Georges Duroy.
Malgré l’absence des personnages positifs dans le roman, toute l’action et tout le texte sont pénétrés d’une énorme cordialité et d’un grand amour de l’auteur pour l’humanité, d’une grande inquiétude pour son sort.
Questions d'autocontrôle :
1.Parlez de la vie et la création de Guy de Maupassant. 
2.Quel est le sujet du roman“Bel Ami ”?
3. Quel est le thème du roman“Bel Ami ”?
4. Qui sont les principaux personnages positifs de l’œuvre ?
5. Qui sont les principaux personnages négatifs de l’œuvre ?