Outil pédagogique «Les étangs de la Dombes»
Download 0.83 Mb. Pdf ko'rish
|
A retenir L’assec est la période ou l’étang est laissé sans eau. Lors de l’assec l’étang peut être semé en céréales. C’est lors de l’assec que s’effectuent les travaux d’entretien de l’étang.
Sans mise en assec, la bi odiversité de l’étang diminue au fil du temps.
5 - Le transport, le stockage et la filière piscicole
Objectifs - Connaître les moyens de transports et de stockage des poissons - Comprendre pourquoi le poisson de la Dombes est transporté vivant - Quels sont les moyens techniques à mettre en place ? - Connaître le devenir du poisson après la pêche - Connaître la filière piscicole des étangs de la Dombes : ce que devient le poisson une fois pêché
Le transport, le stockage et la filière piscicole De la pêche à l’assiette, quel est le parcours du poisson ? Le jour de la pêche d’étang, le propriétaire et le négociant sont présents. Une fois pêché, le poisson est trié et vendu au négociant. Il va le stocker dans des bassins pendant quelques jours avant de le revendre à ses clients. Une partie des poissons vendus est destinée à la consommation. Une autre partie est réservée pour rempoissonner les étangs. Le reste est vendu pour le repeuplement des rivières et la pêche de loisirs. La tradition en Dombes veut que le poisson soit transporté vivant. Cette technique permet de garantir la fraicheur et la qualité du poisson. Le poisson fait ses valises et part en voyage pour être acheminé par camion dans les différents points de vente. Les camions sont équipés de cuves d’eau qui assurent de bonnes conditions de voyage. Le poisson est vendu en région Rhône-Alpes, en Alsace et en Allemagne.
Pour aller plus loin
Le transport des poissons Comment transporte-on le poisson ? Pourquoi le transporter vivant ?
Deux types de transports se sont côtoyés : fluvial et routier Le transport des poissons s’est effectué jusque dans les années cinquante par voie navigable. On utilisait essentiellement des « bachus », bateau sans fond entouré d’un filet, pour lui faire descendre le Rhône. Ce mode de transport a aujourd’hui disparu.
d’aération installées sur le camion du marchand ou de la coopérative. En effet, le poisson d’étang est ven du et transporté vivant. Cela garantit sa fraîcheur, mais permet aussi de le stocker dans des bassins pour pouvoir l’écouler en fonction de la demande.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 56
destinés au marché de la région Rhône-Alpes et au marché national et européen.
Pendant longtemps la carpe était vendue exclusivement vivante. Depuis peu, des ateliers de transformation ont vu le jour et proposent une gamme plus large de produits élaborés. Pour faire face à la concurrence des exploitations intensives étrangères, la filière s’organise et se diversifie en Dombes afin de proposer des poissons de qualité, des nouveaux produits et de dynamiser le marché.
La Filière piscicole . Propriétaires et exploitants d’étangs : ils produisent et vendent le poisson.
. Négociants et coopératives: ils pêchent, achètent, vendent et expédient les poissons à leurs clients (transformateurs ou distributeurs).
. Transformateurs : ils reçoivent le poisson vivant et procèdent à sa transformation en produits élaborés (filets, carpe fumée, terrine, rillettes, goujonnettes…)
(grossistes, grandes et moyennes surfaces, restauration, épiceries fines, points de vente collectifs).
Depuis quelques années déjà la filière piscicole s’organise et promeut le poisson des Dombes en mettant en avant la qualité du poisson produit. La carpe ne se vend plus forcément vivante au consommateur. Des produits transformés sont proposés : rillette de carpe, filets de carpes, carpe fumé e…
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 57
A retenir La production du poisson d’étang est destinée soit à la consommation soit au repeuplement des rivières. Une grande partie de la production est exportée en dehors du territoire de la Dombes.
Ateliers de filetage, fumaison
Grossistes, poissonniers, grandes et
moyennes surfaces…
pêche
Repeuplement Alevinage des étangs
Négociants et coopératives Consommateurs Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 58
La Dombes est un territoire regroupant plusieurs catégories d’acteurs qui ont des statuts et des activités différents : propriétaires et locataires, habitants de la Dombes et touristes, pisciculteurs, agriculteurs, chasseurs. Ces différentes activités génèrent parfois des conflits d’usage mais sont à la base de cette diversité remarquable associée à ce territoire d’exception et les dombistes se retrouvent pour reco nnaître la forte valeur patrimoniale de leur région et la nécessité qu’il y a aujourd’hui à préserver cette richesse menacée.
Objectifs
- Permettre de comprendre les interactions entre chaque activité et le rôle de ces activités dans l’équilibre de la Dombes
- Connaître les différents acteurs des étangs de la Dombes et leurs rôles. (Vidéos de témoignages) - Alerter sur les menaces qui pèsent sur la mutation de l'étang - Comprendre les différents points de vue et l’appréhension d'un territoire : chasse, pêche, agriculture, loisirs et cadre de vie...
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 59
La Dombes, un espace partagé Je cultive des céréales, qui suis-je ? Je me promène avec mon chien et mon fusil, qui suis-je ? J’habite à Chalamont, qui suis-je ? Je possède un étang, qui suis-je ? Nous sommes les principaux acteurs qui vivons sur le territoire et le partageons. Il n’y a pas que les animaux qui apprécient de vivre en Dombes. Les propriétaires d’étangs, les agriculteurs, les chasseurs, les habitants et les touristes ont des activités différentes mais complémentaires. Ces personnes et activités sont liées entre elles dans un même espace et utilisent de différentes façons les étangs.
Animation : dans l’exposition, cette animation de de type puzzle , composé de bonnes et de mauvaises pièces, permet de recréer un paysage ou se trouvent les différents acteurs du territoire. Une fois reconstitué, l’enfant est invité à visionner les différentes interviews.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 60
Dans l’exposition Les propriétaires exploitants d’étangs Mais à qui est donc cet étang ? Un étang n’est pas un jardin public ouvert à tout le monde. Un étang est une propriété privée c’est- à-dire qu’il appartient à une personne qui en est le propriétaire. Comme partout, il faut demander au propriétaire pour pouvoir rentrer chez lui. Bien souvent, si on en fait la demande le propriétaire accepte de nous faire découvrir son étang, en faisant attention de ne pas déranger la faune et la flore. Il t’expliquera alors comment il gère et préserve son étang pour qu’il soit un milieu avec une faune et une flore diversifiée. Car, pour beaucoup de propriétaires le plus important c’est la chasse et la présence de gibier sur son étang. Il pourra aussi t’inviter à assister à une pêche d’étang, le moment tant attendu où il découvre si les poissons élevés se sont développés durant l’année. Au moment de l’assec le propriétaire va réaliser les travaux de curage nécessaire pour enlever les sédiments qui se sont accumulés dans le bief et la pêcherie.
Sur les 1 500 étangs qui se trouvent en Dombes, 95 % d’entre eux sont privés.
Ces propriétaires habitent rarement la Dombes, la plupart vivent en région lyonnaise. Ceci est lié à l’histoire du foncier en Dombes. La propriété est associée à la mise en place des étan gs et plus près de nous à l’intérêt porté par la bourgeoisie à la chasse.
d’aménagement. Ce sont par exemple les étangs de Chalamont, l’étang prêle…..
Des circuits de découvertes sont mis en place avec des panneaux de présentations Enfin certains étangs constituent des réserves et ne sont ni chassés ni accessibles au public. C’est le cas de l’étang Turlet situé à Villars les Dombes à proximité du parc des oiseaux, du grand Birieux propriété de l’ONCFS ou l es étangs de la fondation Vérot
Pour les propriétaires d’étangs dombistes, le principal intérêt de ce milieu est la pratique de la chasse. Ils peuvent aussi louer ce droit de chasse ; cette activité est alors la plus rentable financièrement sur l’étang, devant l’agriculture et la pisciculture.
activité contribue de ce fait à les préserver, car sans cette intervention de l’Homme le milieu se transforme (atterrissement) et perd de sa richesse écologique. La chasse contribue ainsi paradoxalement au maintien de la biodiversité. Sans elle il est probable que beaucoup d’étang ne seraient plus entretenus et auraient été asséchés pour devenir des terres cultivées.
Une majorité de propriétaires recherchent avant tout à équilibrer leur budget. Ils sont attachés à leur propriété mais ils ne veulent pas que cela leur génère des frais. C’est dans cet état d’esprit qu’ils maintiennent l’activité piscicole, que l’on pourrait qualifier de patrimoniale, sur leurs étangs.
Il faut néanmoins souligner que certains propriétaires jouent la carte de la pisciculture et mettent tout en œuvre pour assurer une production piscicole de qualité Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 61
La pisciculture : un intérêt souvent secondaire. Les propriétaires dombistes sont attachés à la tradition piscicole des étangs. Cette pratique est maintenue mais est peu rentable car le prix de vente de la carpe reste très faible alors que les coûts de productions continuent d’augmenter. A cela s’ajoute la présence des oiseaux piscivores qui peuvent faire des ravages sur un étang, comme c’est le cas lorsqu’une
population de cormorans se nourrit de l’empoissonnage – coûteux – qui vient d’être reversé. Tout cela explique un certain découragement de beaucoup de propriétaires. Mais un certain nombre d’initiatives visant à revaloriser la pisciculture se mettent aujourd’hui en place.
La biodiversité en Dombes dépend fortement des pratiques de gestion des propriétaires. Les modes de gestion ont un impact sur la biodiversité. Ainsi la mise en assec régulière de l’étang élimine les parasites et favorise la minéralisation de la matière organique. Elle permet d’effectuer les travaux d’entret ien tels que le curage du bief et de la pêcherie et la réparation des différents ouvrages liés à la circulation de l’eau. La mise en culture du fond, qui contribue à l’assainissement du sol, permet de limiter l’expansion des différentes ceintures végétal es qui sont plus ou moins développées et forment les rives de l’étang.
Le propriétaire joue un rôle important pour la cohabitation des activités de chasse et de pisciculture. L’étang est le support de multiples activités qui reposent sur des exigences spé cifiques.et impliquent des acteurs qui peuvent avoir des intérêts différents. Des tensions peuvent apparaître entre chasseurs pisciculteurs et agriculteurs, mais néanmoins ils arrivent en général à cohabiter car chacun connait les contraintes de l’autre. D e plus dans la plupart des cas les propriétaires gèrent l’élevage du poisson et la chasse . L
orsqu’ils louent la
chasse à des personnes tierces, ils font en sorte que la cohabitation se passe bien.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 62
Sais-tu pourquoi on plante du maïs dans l’étang ? L’agriculteur est un acteur important du territoire. Parfois en accord avec le propriétaire, il cultive l’étang qui n’est plus en eau. Pendant cette période qui dure environ 6 mois, l’agriculteur va semer dans l’étang asséché et récolter des céréales comme l’avoine et plus fréquemment le maïs. Sais-tu également que l’agriculteur loue parfois l’étang au propriétaire pour produire du poisson ? L’agriculteur exploite aussi les prairies environnantes pour faire paître ses vaches et produire de l’herbe qu’il leur donnera pendant l’hiver, lorsqu’elles seront dans les bâtiments à l’abri du froid. Par son action, il participe au maintien de l’écosystème. Car les prairies offrent « le gîte et le couvert » à de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes et autres animaux qui fréquentent les étangs. Cependant, les pratiques des agriculteurs ont évolué. Ils élèvent de moins en moins de vaches et cultivent de plus en plus de céréales comme le maïs.
La culture de l'assec. Lorsque l’étang est cultivé ce sont les agriculteurs qui s’en chargent . Selon la configuration de l’étang, le nombre d’années d’eau et les accords qu’ils passent avec le propriétaire ils sèment habituellement de l’avoine ou du maïs, parfois du blé noir, p lus rarement du sorgho. Parfois une partie, voire la totalité, de la récolte est laissée dans l’étang pour attirer les canards qui trouvent alors de quoi se nourrir mais également pour constituer un abris pour le poisson et le protéger des cormorans.
Cep
endant l’assec est rarement rentable, les rendements sont inférieurs à ceux d’une terre . De plus le travail dans l’étang est difficile surtout lorsque celui -ci reste longtemps en eau, il demande beaucoup d’expérience notamment pour le labour. C’est la rais on pour laquelle les agriculteurs ne sont pas très intéressés par cette culture.
Même s’il n’est pas cultivé la mise en assec est nécessaire à l’étang , ne serait-ce que pour curer l’étang et le « désinfecter ». En effet « mettre l’étang au soleil » perme t d’éliminer tous les parasites et favorise la minéralisation de la matière organique qui sera favorable au développement du plancton lors de la remise en eau. Les agriculteurs exploitants d'étangs Certains agriculteurs exploitent l’étang durant l’évolag e. Un petit pourcentage d’étangs est loué et exploité en eau et en assec par les agriculteurs. Il s’agit alors pour eux d’un outil de travail dont ils cherchent à tirer le meilleur profit en le gérant au mieux, en eau comme en assec. Ils produisent les cér éales qu’ils distribuent au poisson, sont équipés pour curer biefs et pêcherie, le chauler ou disposer du fumier pour encourager le développement du plancton l’année d’assec. Enfin leur présence continue est l’arme la plus efficace pour lutter contre les c ormorans.
Ce sont les agriculteurs qui effectuent les travaux d’assainissement et les rigoles pour évacuer l’eau excédentaire dans les terres. Quand ils exploitent aussi les étangs ils veillent tout particulièrement à l’entretien des réseaux d’eau du bassin versant qui les alimentent. Les engrais épandus dans les terres se retrouvent par le lessivage dans les eaux des étangs et loin d’être aussi néfaste que ce que l’on pensait, ce phénomène favoriserait une meilleure prod uctivité de l’étang car les engrais permettraient un meilleur redémarrage du phytoplancton au printemps. Toutefois la forte diminution des systèmes herbagers liés à l’élevage au profit des cultures céréalières a un impact sur la biodiversité , avec des
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 63
zones de nidification.
Dans l’exposition Les chasseurs Haut les mains peau de lapin, haut les pieds peau de gibier ! L’étang est un lieu très apprécié du chasseur qu’il en soit le propriétaire ou pas. Il trouve beaucoup de gibiers d’eau comme les canards, les bécassines, mais aussi d’autres espèces comme le chevreuil, ou le sanglier dans les bois et les terres alentours. Mais attention, le chasseur ne peut pas chasser comme il veut et où il veut. Il doit respecter les règles de la chasse et de la propriété. La chasse est ouverte de mi-aout à fin février. L’étang est une propriété privée. Si le propriétaire ne le chasse pas lui-même il peut louer le « droit de chasse ». On dit que le propriétaire « loue la chasse ». Ce revenu permet aux propriétaires de payer les travaux d’entretien de l’étang. En contrepartie de cette somme d’argent, le chasseur attend un étang préservé, bien entretenu avec une faune et une flore abondante, et bien sûr beaucoup de gibier. Certaines fois les chasseurs ne peuvent plus chasser parce que l’étang est vidé de son eau etqu’il n’y a plus de canards. Une fois le poisson pêché, l’étang se remplira de nouveau et les canards reviendront.
La Dombes est une région de chasse très prisée. La chasse occupe une place très importante en Dombes. Les étangs existeraient-ils encore s’ils ne présentaient pas cet intérêt cynégétique ? Certains propriétaires chassent eux- mêmes, beaucoup louent leur chasse ce qui représente une manne financière importante. En contrepartie les locataires attendent un étang bien entretenu avec de belles ceintures végétales, de belles roselières par exemple susceptible d’abriter une avifaune importante et gage de tableau de chasse de qualité.
Les chasseurs cherchent à allonger le cycle de l’évolage L’alternance faisait se succéder traditionnellement deux années d’eau à une année d’assec, aujourd’hui l’étang reste souvent 4 à 5 ans en eau surtout s’il est loué, car l’année d’assec on ne peut pas faire l’ouverture de la chasse, qui a lieu le premier dimanche de septembre et est le temps fort de l’année pour les chasseurs.
Les pisciculteurs aimeraient pouvoir pratiquer la pêche d’été mais là encore, l’ouverture de la chasse est sérieusement compromise ! Ils ont à cœur d’effaroucher les cormorans afin de protéger leur production mais les différentes techniques pratiquées peuvent également effaroucher les espèces cynégétiques !
La date de pêche peut aussi poser problème si elle est décidée trop tôt dans l’année, en principe les étangs loués ne se pêchent pas avant la fin du mois d’octobre. L’étang peut reprendre l’eau assez rapidement après avoir été pêché mais les oiseaux d’eau vont partir s’établir ailleurs durant la mise en pêche.
Il importe aussi que l’étang ait un certain niveau d’eau . D e l’eau, mais pas trop !
préservation de la biodiversité Il existe différentes sortes de chasse en Dombes, la passe au canard ou à la bécasse, autour de l’étang, la chasse au faisan ou au gros gibier (chevreuil, sanglier) dans les terres.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 64
à effectuer certains aménagements qui peuvent avoir des effets sur la biodiversité.
impact de la chasse les pratiques La chasse se loue souvent cher, les chasseurs cherchent à réaliser de beaux tableaux de chasse, et le gibier se fait rare. Les pratiques de certaines chasses ont contribué à la diminution du gibier. La pratique des lâchers de canards, qui sont parfois considérables, conduit à abâtardir la race sauvage. Toutefois ces pratiques, qui perdurent, sont de plus en plus critiquées et certains chasseurs se contentent de laisser des « appelants », canards désailés mais laissés en liberté, sur l’étang pour attirer leurs congénères. D’autres aménagent le milieu de manière à faciliter la reproduction naturelle des oiseaux sur l’étang.
4 - Les habitants et les visiteurs
Les habitants et les visiteurs La migration des oiseaux, les étangs et la flore constituent un environnement cher aux habitants de la Dombes. Ils veulent le préserver et le faire découvrir. Penses-tu pouvoir flâner autour des étangs de la Dombes ? Oui, lors d’une balade en vélo ou à pied tu pourras en observer beaucoup depuis la route ou les chemins. Si tu souhaites t’approcher un peu plus des étangs, tu peux aller visiter les étangs publics qui sont aménagés avec des sentiers et aussi parfois des observatoires. Mais ces étangs publics sont peu nombreux et il est interdit de se promener sur un étang privé sans une autorisation du propriétaire. En plus l’écosystème de la Dombes est riche mais fragile. L’équilibre entre découverte et respect de la nature est très important pour maintenir cet environnement. Le mieux est peut-être de demander à un propriétaire de t’emmener découvrir son étang.
Les dombistes attachés à leur patrimoine. Les dombistes qui résident en dombes depuis des générations ou les nouveaux venus, sont tous attachés à la dombes et aux étangs qui constituent ce patrimoine naturel et culturel si particulier qu’ils désirent pr éserver. Les premiers en ont souvent une bonne connaissance, il leur est peut- être arrivé d’assister à une pêche, les seconds demandent
parfois à mieux le connaître. ! L’envie de découvrir les étangs . Il n’est pas si facile d’aller se promener autour d’un étang, car toutes les propriétés sont privées et leur accès nécessite l’accord du propriétaire La présence de promeneurs dérange les nombreuses espèces qui nichent en Dombes au printemps, pendant la période de reproduction. A l’automne c’est la chasse qu’ il ne faut pas perturber ! Les étangs mis en réserves ne sont pas non plus accessibles. La population locale aimerait cependant pouvoir profiter de cette nature et un certain nombre d’initiatives ont vu le jour
: aménagement de sentier d’interprétation su r les étangs publics, et mise en place de nombreux sentiers pédestre qui permettent souvent de s’approcher des étangs.
D’autres actions sont en cours qui visent à rendre certains étangs accessibles au public toute l’année et à sensibiliser la population à la valeur patrimoniale que représentent ces étangs.
Fiche activité en classe « la rencontre » Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 65
Les étangs de la Dombes ne peuvent se comprendre dans leur ensemble sans les dimensions historique et culturelle.
Objectifs - Connaître l'histoire de la Dombes pour mieux comprendre son développement et ses pratiques - Présenter la coutume de Villars et les ouvrages de Rivoire et Truchelut qui font encore autorités aujourd'hui. - Appréhender cette région de manière plus globale, à travers des histoires, des chansonnettes, la littérature... - Découvrir les pratiques culturales...
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 66
tu l’histoire des étangs ?
Connais-tu l’histoire des étangs ? L’histoire des étangs est liée à l’histoire de la Dombes. Les étangs ont été mis en place à un moment précis. Mais sais-tu pourquoi ? Il faut remonter le temps jusqu’au Moyen Âge. Tout commence aux XIIème et XIIIème siècles. A cette époque la Dombes est le théâtre d’affrontements violents. Il y a peu de main d’œuvres et il faut bien exploiter les terres. Les moines et les nobles mettent alors en place les premiers étangs. Pourquoi des étangs ? Parce que le sol de la Dombes, argileux, est favorable à ce type d’exploitation. De plus, les étangs permettent d’élever du poisson. Le poisson est un aliment précieux, autorisé les jours maigres c’est-à-dire les jours ou la viande est interdite et à cette époque il y en a beaucoup. Le nombre d’étangs créé augmente alors très vite. De plus la période en eau dite d’évolage permet d’enrichir le sol en matière organique. Cela est donc intéressant pour faire pousser des céréales dedans quand il est vidé. Par la suite le nombre d’étangs en Dombes va beaucoup varier au cours des siècles et on en compte environ 1500 aujourd’hui.
Pour aller plus loin
Les premiers étangs apparaissent en Dombes au Moyen Âge. Leur mise en place par les moines et les nobles au XIIème et XIIème siècles est due à de nombreuses raisons. D'une part, la consommation de poisson contrairement à la viande, est autorisée les jours maigres. Le nombre de jours de maigres imposés à l'époque est important 40 jours de Carême et 3 jours de maigres par semaine (soit environ 180 jours de maigre par an). D'autre part, la Dombes était le théâtre de nombreuses guerres et batailles, or le poisson échappait aux pillages ce qui n'était pas le cas pour d'autres productions (bétail, céréales...).
Face à ces conditions, les Hommes ont su tirer parti des propriétés du sol de la Dombes. En effet la composition argileuse des sols sédimentaires, donc imperméable, et le relief issus des glaciations, offre un terrain naturel favorable pour l’implantation d’étangs et l’exploitation de la production piscicole.
Les moines et l’aristocratie locale levèrent des digues dans les points bas des terres pour retenir l’eau créant ainsi les premiers étangs.
Au fil du temps le nombre d’ét angs augmente considérablement. En 1524 les usages des étangs sont définis par la coutume de Villars et les différents droits applicables aux divers propriétaires. En effet, il suffit d’être le propriétaire d’un point bas pour établir un étang en dressant une digue de retenu, ce qui donne droit d’inonder les terres voisines. En contrepartie tous les deux ans l’étang est vidé, le propriétaire des terres inondés re devient, le temps de l'assec, propriétaire du fond de l’étang et peut le cultiver. C’est là l’origine du droit d’assec et de l’évolage des étangs
et de l’alternance des deux activités qui en découle.
Bien d’autres droits sont définis : le pâturage (brouille) en bord d’étang, l’abreuvage des bêtes, le rouissage du chanvre dans les eaux de l’étang.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 67
La carpe n’est pas un poisson originaire d’Europe au contraire du brochet, de la tanche et des blancs (gardons, rotengles). La carpe est probablement originaire d’Asie et a été ramenée par les grecs et les romains lors de leurs conquêtes. Les carpes étaient alors transportées vivantes dans des tonneaux sur des chariots et permettaient aux militaires romains d’avoir de la nourriture saine qui suivait les troupes.
La carpe est un poisson résistant et facile à élever. Il peut grossir vite et n'est pas exigent quant à sa nourriture. Il se nourrit de plancton et autres microorganismes et débris végétaux. La configuration des étangs, plat et peu profond, est idéale pour cet élevage. Espèce très bien adaptée à ce milieu.
Lien entre histoire et évolution des étangs Le paysage de la Dombes n'a pas toujours été tel qu'il est. Au Moyen Âge, la Dombes était très marécageuse avec de nombreuses « leschères » (zones humides où poussent les lèsches : des carex).
Par le passé il y a eu beaucoup plus d'étangs (jusqu'à 20 000 hectares en eau contre 12 000 hectares environ aujourd’hui). Ainsi au cours des siècles le paysage de la Dombes a changé, marqué par la présence plus ou moins forte d’étangs.
classe possédante ne fut pas suivie d’effet et le décret de Danton en 1793, visant à assécher les étangs ne fut pas suivi d’effet .
(présence des moustiques propices aux maladies) et de l’agronomie (système obsolète qu’il faut remplacer par l’élevage de bovins, failli leur être fatale. Les luttes intestines entre « carpiers » et « dessécheurs » donnèrent lieu à une multitude de pamphlets. Une loi visant à l’asséchement des étangs fut votée et aboutit à la disparition d’une quantité importante d’étangs mais devant les conséquences catastrophiques que cela entraina une autre loi de remise en eau des étangs fut votée. La ligne de chemin de fer « Lyon/Bourg-en-Bresse » aboutissant à la suppression de nombreux étangs, fut construite dans ce contexte.
Aujourd’hui si des étangs continuent à disparaître, d'autres sont recréés, remis en eau et globalement le nombre d'étangs est en augmentation .
Les premiers étangs sont créés au moyen âge. La carpe est le poisson qui se pretent le mieux à ce type d’élevage.
Au cours du temps le nombre d’étang a fluctué.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 68
Objectif
: - Présenter la coutume de Villars et les ouvrages de Rivoire et Truchelut qui font encore autorités aujourd'hui.
Les coutumes et usages Les étangs deviennent vite très rentables comme système d’exploitation et suscitent donc de l’intérêt. En Dombes, chaque personne peut alors construire un étang. Pour cela, il faut demander l’autorisation au seigneur d’élever une digue sur ses terres pour retenir l’eau de pluie et ainsi créer un étang. L’autorisation est en générale accordée même si cela a pour conséquence d’inonder les terres voisines qui ne lui appartiennent pas. Il se met alors en place un cycle d’exploitation : l’évolage qui est la période d’élevage du poisson et l’assec qui est la période de mise en culture de l’étang quand il est vidé et laissé sans eau. Dès lors, il faut établir des règles. La coutume de Villars est le texte de référence. Ecrite en 1524, cette loi définit le fonctionnement de l’étang : deux années d’évolage et une année d’assec. Cette coutume fixe les droits et les devoirs de chaque propriétaire d’étang. Il peut même il y avoir deux propriétaires différents. Un pour l’évolage et un pour l’assec. Depuis cette date, le cycle d’exploitation a évolué. Aujourd’hui, le cycle est de 4-5 années d’évolage pour une année d’assec.
Pour aller plus loin
Ce système d’exploitation connaît un vif succès et s’étend rapidement. Il est intéressant car il nécessite peu de main- d’œuvre et est très rentable à une époque où le poisson est très recherché. Toutefois il nécessite des mises de fond importantes tant pour la mise en place que l’entretien ou l’empoissonnage, c’est la raison pour laquelle il échappe aux populations locales.
La coutume de Villars Le droit d’inondation qui se met en place au XVème associé au statut d’intérêt public de l’étang entraine une dissociation de la propriété de la terre et de l’eau. Tout un ensemble de droits et d’usages s’instaurent alors, identifiant les droits et les devoirs respectifs des nombreux propriétaires et usagers de l’eau et du sol, codi fiés en 1524 à travers la « coutume de Villars » qui fait office de jurisprudence. Ainsi, la coutume de Villars « permet à toute personne possédant un emplacement qui convient à l’établissement d’une chaussée, le droit d’inonder les terres voisines…en ne remettant la jouissance de celles-ci à leur propriétaire que tous les trois ans pour une récolte ». Elle confère à chaque propriétaire un ensemble de droits et de devoirs.
Un travail sur archives peut être intéressant à effectuer avec les enfants.
Fiche d ’approfondissement de la coutume de Villars
La coutume de Villars est une jurisprudence du 16 ème
siècle. Elle fixe les droits et les devoirs de chaque propriétaire. C’est elle qui fixe la durée de l’évolage et de l’assec.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 69
Le patrimoine bâti Les monuments Les étangs de la Dombes ne sont pas les seules richesses du territoire. L’histoire passée se raconte aussi dans les monuments : châteaux, poypes, églises, chapelles, fermes de la Dombes parfois en forme de U ou de carré. Ces bâtiments sont construits avec des matériaux naturels qui se trouvent en Dombes. L’argile et le bois sont utilisés. L’architecture de la Dombes est reconnaissable à ses maisons en pisé, en torchi, à pans de bois et en arrête de poissons et ses châteaux et maisons fortes en carron.
Pour aller plus loin
Comme dans de nombreuses régions de France, les Hommes ont utilisé les matériaux de proximité pour construire. La terre composée essentiellement d'argile a servi aussi bien à la construction des maisons en terre crue avec le fameux pisé qu'à la production de carrons, brique d'argile cuite au four de couleur rouge. Les carrons sont plus chers, mais plus résistants et supportent mieux l’humidité.
La pierre et surtout les galets, ces pierres rondes, déposées par les glaciers il y a des milliers d’années. Pour assurer la solidité des murs, les pierres sont disposées en arrêtes de poisson et collés avec de la chaux. Le bois, indispensable dans les fameux colombages. Il est utilisé comme ossature, ou en treillis pour maintenir le pisé.
Eléments significatifs - Châteaux De nombreux châteaux parsèment la Dombes, ceux-ci sont principalement élaborés en carrons. Ex de châteaux : Château de Varax construit sur une poype
- Poypes Villard, Lignieux, château de Varax, Sandran, Montelier Les poypes sont des buttes de terre artificielle créés par les Hommes. Elles ont la forme d’un cône tronqué et le cercle de la base est quasi parfait.
La plupart des poypes ont aujourd’hui disparu. Elles ont fait l’objet de nombreuses spéculations intellectuelles, étaient-elles préhistoriques, celtes, gallo-romaines ? On sait aujourd’hui qu’elles ont été construites au Moyen - Age et qu’elles étaient la pièce maîtresse d’un système défensif. Surmontées d’une tou r de bois dans laquelle habite le seigneur elles constituent les premières installations seigneuriales
On leur donne aujourd’hui le nom de motte castrale
- Eglises ou chapelles
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 70
La Dombes est riche de son patrimoine bâti. Bien souvent l’Hom me a utilisé comme matériaux de construction ce qu’il avait directement à disposition
: ici en l’occurrence l’argile et les galets. L’argile est soit utilisés crue, c’est le pisé, soit cuite, ce qui donnent les carrons, ces briques rouges dont on fait les plus beaux bâtiments.
Objectif
- Appréhender cette région de manière plus globale, à travers des histoires, des chansons, la littérature...
Les artistes en Dombes « Pour faire le portrait d’un étang »… Les artistes ont su imaginer, créer et sublimer la Dombes à travers la peinture, la poésie et la cuisine. La Dombes, mystérieuse et attachante, se découvre en promenade, en lecture, en peinture. Ses reflets, ses lumières, son calme et ses secrets ont inspiré les artistes. Parmi eux, tu connais peut- être le peintre Louis Jourdan, le poète Ferdinand Breysse, ou peut être as déjà-tu entendu le chant des laboureurs ?
Pour aller plus loin Peintres de la Dombes Léo Dallemagne (1837-1907) La Dombes l’a beaucoup marqué de par sa féerie. Il a su faire ressortir l’atmosphère vaporeuse et mystérieuse de la région. L’une de ses toiles la plus équivoque et sans doute « l’étang de Virieux » qu’il a exposé au Salon de Paris. Il répète fréquemment «
rien n’est beau comme Saint-Paul de Varax ».
C’est sans doute l’un des peintres le plus connu en Dombes. Un musée lui est consacré à Saint- Paul de Varax. Il a surtout représenté des paysages et très peu d’ Hommes et d’animaux.
Anthony Viot « bord d’étangs dans le pays de la Dombes »
Poètes de Dombes Ferdinand Breysse Célèbre poète s’il en est, Ferdinand Breysse est également fondateur de l’académie des Dombes.
Poète contemporain, il a écrit de nombreuses poésies sur la Dombes et publié un ouvrage : Balades poétiques.
D O M B E S Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 71
Terre de contrastes Où la lumière peut Aussi bien jaillir D’un ciel d’orage
Sur les champs de colza Quand la terre humide Respire le terroir réchauffé Que d’un ciel d’a zur
Rougeoyant tel Vulcain Sur les briques d’argile en feu
Et les vieux murs de pisé effrités Des fermes et des châteaux Au crépuscule entre Saône et marais Le soir d’un certain été tourmenté.
Des décennies, des générations Ont su te façonner A l’image de ces galets Roulés par d’antiques glaciers
Venus du fond des âges Magnifier la candeur des étangs Et leurs pêcheries hivernales.
Jean-Luc Gonin Romancier Marcel Grancher (1897-1976) D’origine lyonnaise, Marcel Grancher a écrit un livre intitulé Dombes. Si ce livre datant de 1939 est un peu caricatural et trop truculent (un peu comme San Antonio) pour lire des extraits en classe celui-ci dépeint assez bien les habitants et leurs mœurs et les relations entre les propriétaires lyonnais des étangs et la popu lation locale.
Le langage local Objectif - Découvrir les pratiques culturales, les outils spécifiques et oubliés : filochons, balance romaine
Le langage vernaculaire local Outre les termes déjà explicités dans l’exposition, la Dombes
est riche d’un vo cabulaire qui lui est propre. Si Certains mots sont aujourd’hui quasi oubliés d'autres subsistent encore, employés par ces passionnés de la Dombes. Il suffit de se rendre à une pêche d’étang, de discuter avec un pisciculteur pour avoir l’impression d’ent endre parler une langue étrangère.
Une recherche sur ce vocabulaire peut être intéressante à faire en classe.
Poissons Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 72
Aiguillon : alevin d’un été, s’emploi pour les tanches et les blancs.
: nom donné au brochet d’un été
Crayon : nom donné à u n jeune brochet d’un été, plus petit que le filaton
pas les femelles Mère : ce sont les carpes reproductrices sans distinction de sexe Poignard : nom donné à un jeune brochet de deux étés. Tanchon : petite tanche de deux étés Ouvrages d’étangs et travaux
: refaire les pentes d’un fossé en les taillants en biais.
Clave : mélange de terre argileuse et d’eau longuement malaxé. Elle entre dans la construction des batardeaux et la construction des digues. Daraise Dagne : au niveau du thou , c’est la barre de fer à l’ extrémité de laquelle se trouve la bonde.
Fagotter
Outils
Boteillon : p etit seau muni d’un long manche, qui était utilisé lors de la pêche.
Charrue à planche : charrue possédant 6 socs disposés de façon à former une planche ou 2 demi-planches à chaque passage. Paillasson : poignée de joncs fagotés ensemble, utilisée pour pousser ou arrêter le poisson dans la gruyère. Crochet : balance romaine Rigoleuse : engin utilisé pour faire les fossés.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 73
. Chant des laboureurs . Le labour occupe une place importante dans les tech niques locales et l’identité agricole dombiste.
La chanson du laboureur Chanson du XIXème siècle
Venez tous ici à la ronde chanter d'une amitié profonde c'est la chanson du laboureur que l'on a faite en son honneur le laboureur par son industrie donne ce qu'il faut pour la vie et chantons tous ici en chœur (bis) tout vient de nos bons laboureurs
2 le laboureur est sans paresse par son travail et son adresse nourrit le petit et le grand le riche le pauvre en même temps pourquoi faire de la différence on veut montrer l'insolence du paysan vous vient le pain bis sans lui vous crèveriez de faim
3 riches faites pas d'imprudences modérez votre suffisance sachez que nos bons laboureurs se sont toujours couverts d'honneur ceux dont le sort n'est pas contraire qui ne connaissent pas la misère quand on vous dit qu'ils sont rentiers (bis) le plus souvent banqueroutiers
4 je sais qu'un freluquet déteste un paysan qui est en veste il le regarde avec dédain se montrant fort pauvre faquin ce freluquet dans sa toilette joue l'ouvrier dimanches et fêtes sa provision est sur son dos (bis) tout comme sont les escargots
5 faquins c'est à vous que je parle ce couplet ici vous regarde quand près d'un paysan vous passerez votre chapeau vous ôterez et tout en posant votre chique quittons notre mauvaise humeur (bis) et respectons nos laboureurs
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 74
par son travail où tout prospère il nourrit rois et empereurs
l' honnête le fripon et l'voleur il ne fait pas de différence
a chacun il donne assistance ainsi finissons notre chant (bis)
et crions :vive nos bons paysans
Fiche activité terrain « dessine-moi un étang »
l’étang comme un miroir »
A retenir Le paysage dombiste a inspiré et inspirent encore de nombreux artistes. Ce paysage toujours changeant et aux mille reflets est une source inépuisable de sensations, de contemplation et d’inspiration.
Dossier d’accompagnement de l’outil pédagogique « Les étangs de la Dombes » p. 75
Les étangs : géologie et pédologie, physionomie, réseau Programmation Compétences Pistes pédagogiques et activités en lien avec le projet « Etangs de la Dombes »
Explorer, reconnaître et décrire quelques aspects de l'environnement proche
• sorties pédagogiques dans l’environnement proche
observation d’éléments prélevés dans la nature
Comparer les éléments prélevés dans le milieu environnant et les trier Identifier les marques de l'activité humaine dans le paysage au cycle 2
Download 0.83 Mb. Do'stlaringiz bilan baham: |
ma'muriyatiga murojaat qiling